Modalité de prise en charge diagnostique d’un syndrome inflammatoire nu en médecine générale : résultats d’une enquête de pratique française - 22/05/17
Résumé |
Introduction |
Si la démarche diagnostique hospitalière des syndromes inflammatoires prolongés inexpliqués (SII) est bien codifiée, peu d’études concernent l’attitude des praticiens en soins primaires.
Patients et méthodes |
Étude descriptive de pratique, déclarative, concernant l’attitude face à un SII de 430 médecins généralistes, par questionnaire postal anonyme.
Résultats |
Le taux de réponse a été de 40 % (n=170). Le bilan de première intention comprenait la CRP (94 %), la NFS (92 %) et la VS (79 %). En seconde intention, l’électrophorèse des protéines sérique (EPS), les bilans hépatique et rénal étaient réalisés dans 90 % des cas. La prescription d’examens bactériologiques n’était pas uniforme : hémocultures dans 24 % des cas, ECBU 84 %, sérologies hépatites B et C 61 %, Fièvre Q 31 % et recherche de tuberculose 42 %. En cas de persistance du SII et avant d’adresser le patient à un collègue hospitalier (interniste dans 47 % des cas), 88 % réalisaient une radiographie de thorax et une échographie abdominale, puis un scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) et/ou une tomographie par émission de positons dans respectivement 48 et 32 % des cas. Vingt-deux pour cent adressaient le patient aux urgences. L’âge des médecins influençait la prescription en première intention de la VS, d’EPS et du fibrinogène (p<0,05). L’échographie abdominale et le TAP étaient plus souvent demandés par des praticiens exerçant en milieu rural (p<0,05).
Conclusion |
Les médecins généralistes suivent globalement les recommandations de stratégie diagnostique de SII, la réalisation d’un bilan de deuxième ou de troisième intention étant courante avant d’adresser le patient en hospitalisation.
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Vol 38 - N° S1
P. A60-A61 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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