Prévalence et facteurs associés à l’anémie chez les adultes infectés par le VIH à l’initiation du traitement antirétroviral - 25/05/17
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Résumé |
Introduction/objectif |
Déterminer la prévalence et identifier les facteurs associés à l’anémie chez les adultes infectés par le VIH à l’initiation du traitement antirétroviral.
Matériels et méthodes |
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive à visée analytique avec collecte prospective des données réalisée entre le 2 mai et le 31 octobre 2016. Tous les patients nouvellement dépistés VIH positif, ont été recrutés de façon systématique et exhaustive sur trois principaux sites de prise en charge du VIH dans le département. Un bilan pré-thérapeutique incluant une numération formule sanguine a permis d’apprécier le taux d’hémoglobine. Le dosage des réticulocytes a été fait secondairement aux patients anémiés. L’anémie était définie selon les critères de l’OMS. Les données étaient analysées à l’aide du logiciel Epi Info 7.
Résultats |
Au total, 185 adultes récemment dépistés VIH positif ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 36,2±10,9 ans et le sex-ratio de 0,6. Il s’agissait d’une infection à VIH1 dans 97,8 % des cas, dépistée sur suspicion clinique dans 82,2 %. Cent deux patients présentaient une anémie soit une prévalence de 55,1 %. On notait 46 cas d’anémie légère (45,1 %), 43 cas d’anémie modérée (42,2 %) et 13 cas d’anémie sévère (12,7 %). L’anémie était arégénérative chez 35 patients (93,1 %). Selon le type, on notait essentiellement une anémie normochrome normocytaire (34,3 %) suivie d’une anémie normochrome microcytaire (27,4 %). Les facteurs associés à l’anémie étaient : le dépistage sur suspicion clinique (p=0,000), la maigreur (p=0,001), une gestité supérieure à deux chez les femmes (p=0,016), la présence d’infections opportunistes bactériennes (p=0,016), un stade clinique avancé (stade III et IV OMS) de la maladie (p=0,001), un taux de CD4 inférieur à 200 cellules/mm3 (p=0,000), ou compris entre 200 et 350 cellules/mm3 (p=0,006), une thrombopénie (p=0,019) et une lymphopénie (p=0,033).
Conclusion |
L’anémie, avec une prévalence très élevée chez les adultes infectés par le VIH, peut être dans notre contexte un véritable motif de dépistage systématique de l’infection à VIH pour l’atteinte de l’objectif 90-90-90 de l’OMS à l’horizon 2020.
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Vol 47 - N° 4S
P. S135-S136 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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