Amélioration des modalités de prélèvement des hémocultures aéro-anaérobies au sein d’un service de maladies infectieuses - 25/05/17
Résumé |
Introduction |
Les hémocultures aéro-anaérobies représentent des examens complémentaires fréquents et cruciaux dont les performances dépendent de leurs modalités de prélèvement. Nous avons analysé ces modalités dans un service de maladies infectieuses et évalué l’impact d’une intervention de formation des infirmiers/ères et des médecins prescripteurs du service.
Matériels et méthodes |
Le taux de positivité (marqueur de sensibilité) et le taux de contamination (marqueur de spécificité) des hémocultures ainsi que le volume de remplissage des flacons d’hémocultures (facteur influençant la sensibilité) et le nombre de paires d’hémocultures réalisées simultanément (≥2 paires sur le même prélèvement ; facteur influençant la spécificité de l’analyse) ont été évalués sur une période 5 mois (septembre–décembre 2015) avant une intervention de formation des médecins prescripteurs et des infirmiers/ères du service (février–avril 2016). Ces mêmes critères ont été réévalués sur une période d’activité similaire au décours de l’intervention (septembre–décembre 2016).
Résultats |
À l’occasion de 264 épisodes fébriles requérant la réalisation d’hémocultures pendant la période préintervention, le pourcentage de positivité des hémocultures était de 10 ?2 % (27/264) et le pourcentage de contamination de 1,5 % (4/264). À l’occasion des 226 épisodes fébriles pendant la période postintervention, le pourcentage de positivité des hémocultures était de 12,8 % (29/226) et le pourcentage de contamination de 1,8 % (4/226). Le volume moyen de remplissage des flacons d’hémocultures était de 3,5±2,8mL sur la période préintervention (1043 flacons) et de 7,6±5,5mL sur la période postintervention (966 flacons). Le pourcentage de paires d’hémocultures réalisées simultanément était respectivement de 25 % (65/264) avant intervention et de 45 % (102/226) après intervention.
Conclusion |
Ce travail a permis de montrer que les modalités de prélèvement des hémocultures influençant les performances de l’analyse (volume de remplissage des flacons et nombre de paires) pouvaient être améliorées, bien que la sensibilité et la spécificité de la procédure n’aient pas significativement progressé après l’intervention. Afin de tenter d’améliorer les performances des hémocultures, nous allons répéter cette formation 2 fois par an et renouveler l’analyse.
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Vol 47 - N° 4S
P. S154 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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