Évolution du CDAG en CeGIDD dans le cadre d’un protocole de coopération médecin-infirmière - 25/05/17
Résumé |
Introduction |
Le Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) d’un CHU existe depuis 1996. De par leur expertise et leur formation interne, les infirmières réalisent les consultations de dépistage (VIH et hépatites virales) et de rendus de résultats négatifs. Le CDAG a adhéré en 2015 au protocole de coopération entre professionnels de santé intitulé « Prescription et réalisation de vaccinations et sérologies, remise de résultats de sérologie par un infirmier en lieu et place du médecin ».
L’évolution du CDAG en CeGIDD a été effective suite au décret no 2015–796 du 1er juillet 2015 relatif aux Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic des infections par les virus de l’immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuelles transmissibles (IST). Cette évolution a élargi le dépistage à l’ensemble des IST, incluant le diagnostic et le traitement, ceci dans une approche globale de santé sexuelle.
Matériels et méthodes |
L’objectif de ce travail est de décrire ce changement et de présenter les difficultés rencontrées ainsi que les aspects positifs de cette évolution.
Résultats |
De nouvelles modalités de prise en charge de l’usager ont du alors être élaborées :
– création d’un arbre décisionnel pour la prise de rendez-vous avec orientation vers une consultation médicale (consultation diagnostique) ou bien vers une consultation infirmière (consultation de dépistage) ;
– élaboration d’un guide d’entretien commun par un travail collaboratif (nombreuses réunions d’équipe regroupant médecins, infirmières, psychologues, secrétaires) ;
– information des usagers de l’utilisation d’un protocole de coopération entre professionnels de santé ;
– formation des paramédicaux par les médecins sur les différentes IST et leurs traitements ainsi que sur les recommandations de vaccination contre les hépatites B et A, HPV et méningocoque C ;
– adaptation du temps de consultation/prélèvement pour assurer l’ensemble des nouvelles missions ;
– adaptation des locaux et des fournitures en matériel pour assurer les nouveaux examens (table gynécologique, matériel de prélèvements locaux…) ;
– renforcement et formalisation de liens avec les différents partenaires (Centre de planification et d’éducation familiale ; urgences gynécologiques, sexologue, laboratoire de microbiologie, etc.).
Conclusion |
L’évolution du CDAG en CeGIDD a mobilisé une équipe entière dans un travail collaboratif de formation, de recherche de nouveaux outils pour améliorer la prise en charge et le parcours patient. L’esprit et le travail d’équipe ont été renforcés. Il en résulte une satisfaction professionnelle de pouvoir proposer aux usagers une prise en charge globale de la santé sexuelle.
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Vol 47 - N° 4S
P. S159 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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