Surveillance des infections sur chambre implantable dans un service d’oncologie générale : impact d’une politique de réduction de la nutrition parentérale entre 2013 et 2016 - 25/05/17
Résumé |
Introduction |
Les cathéters à chambre implantable (CCI) sont utilisés en oncologie pour l’administration de chimiothérapies, de traitement intraveineux ou d’une nutrition parentérale (NP). Les infections liées au cathéter (ILC) et les thromboses sont les complications les plus fréquentes. Étude du taux d’incidence des infections sur CCI et de la corrélation avec l’utilisation d’une NP à la suite d’une politique de réduction de la NP.
Matériels et méthodes |
Étude observationnelle rétrospective en oncologie générale au CHP Saint-Grégoire et comparative avec l’étude réalisée en 2013. Recueil des ILC sur CCI de janvier 2015 à avril à 2016 chez les patients ayant bénéficié de la pose d’une CCI de janvier 2015 à décembre 2015.
Résultats |
L’étude a duré de janvier 2015 à avril 2016 permettant d’inclure 403 patients. Pas de différence significative entre les caractéristiques des cohortes de 2013 et 2015. Diminution de la proportion des ILC sur CCI en 2015 à 8,9 % vs 14 % en 2013 et de la NP 8,68 % vs 15,8 %. Différence significative de la densité d’incidence (DI) globale entre 2013 et 2015 avec une diminution de celle-ci en 2015 : 0,39 vs 0,7 (ILC pour 1000 jours-cathéter) en 2013 et de la DI avec NP : 2,65 en 2015 vs 3,59 en 2013. Parmi tous les facteurs de risque étudiés, la NP reste le seul facteur de risque indépendant important en analyse univariée et multivariée. Les staphylocoques sont responsables de 50 % des infections, 1/3 proviennent du groupe coagulase negative, 14 % par E.coli.
Conclusion |
La NP est un facteur de risque important d’ILC sur CCI. Les nouvelles recommandations ont permis une diminution de la survenue des ILC mais le risque persiste. Une prise en charge nutritionnelle optimisée avec l’appui d’un médecin nutritionniste, la formation du personnel de soins et l’utilisation de verrous de solutions non-antibiotiques en prophylaxie secondaire sont proposés pour réduire ce risque.
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Vol 47 - N° 4S
P. S76 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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