Dépistage du cancer du poumon - 29/05/17
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Le cancer bronchopulmonaire est un bon candidat à un dépistage effectué chez les fumeurs et anciens fumeurs du fait de la fréquence de cette maladie, qui est curable dans les stades précoces, et des résultats de l'étude National Lung Screening Trial (NLST). Cette étude a démontré chez plus de 53 000 grands fumeurs ou anciens grands fumeurs que le dépistage annuel par scanner faiblement dosé diminue de 20 % la mortalité spécifique par cancer bronchopulmonaire et de 6,7 % la mortalité globale. Néanmoins, plusieurs inconvénients potentiels de ce dépistage par scanner sont régulièrement décrits : fréquence et gestion des faux positifs, irradiation liée aux scanners, risque lié au surdiagnostic, influence sur le tabagisme, altération de la qualité de vie et anxiété et coût. Ces obstacles restent pour la plupart gérables et la plupart des publications récentes concluent à un rapport bénéfice/risque favorable au dépistage par scanner, de sorte que les sociétés savantes d'Amérique du Nord recommandent actuellement ce dépistage en routine. En France, un groupe d'experts s'est également prononcé favorablement en recommandant ce dépistage aux fumeurs ou anciens fumeurs de 55 à 75 ans ayant fumé au minimum 30 paquets/années. La Haute Autorité de santé (HAS) a toutefois jugé que la mise en place de ce dépistage en France était prématurée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dépistage, Dépistage du cancer du poumon, Scanner, Tabac
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