Perturbateurs endocriniens : responsabilités dans l’obésité et le diabète de type 2 - 14/07/17
pages | 6 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Les perturbateurs endocriniens environnementaux (PEE) sont des molécules naturelles ou chimiques capables d’interférer avec le système endocrinien, mais également de perturber les voies de signalisation du métabolisme glucidique et lipidique. Ils sont ubiquitaires dans notre environnement quotidien, et impliqués dans de nombreuses pathologies, parmi lesquelles des anomalies de l’axe reproducteur et les cancers hormono-dépendants (sein, testicule, prostate, colon). Chez l’homme, les accidents d’exposition ont montré un lien direct entre exposition à certains polluants organiques persistants et survenue d’un syndrome métabolique ou d’un diabète de type 2 (DT2) dans les années qui ont suivi des expositions aiguës. Ces données ont été confirmées à plus grande échelle, dans des études épidémiologiques longitudinales, qui ont mis en évidence des concentrations plus élevées de PEE chez les patients obèses et/ou atteints de DT2, notamment de polluants organiques persistants (POPs), qui doivent donc être considérés comme des facteurs de risque à part entière d’insulino-résistance. Leur participation dans l’épidémie d’obésité et de DT2 ne semble plus faire de doute, et son coût annuel a d’ailleurs été estimé à plus de 20 milliards d’euros par l’Union Européenne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Endocrine disrupting compounds (EDCs) are natural or synthetic molecules found in everyday products (plastic bottles, metal cans, toys, cosmetics, pesticides…) and used in the manufacture of food. They can interfere with different hormonal pathways (synthesis, secretion, transport, activity and/or elimination), but also with glucose and lipids metabolism. Therefore, they can induce a wide range of adverse effects (developmental and reproductive effects, hormone-dependent tumors, such as breast, testis, colon or prostate cancers). Epidemiological studies in humans together with accidental acute exposure reports strongly suggest an association between metabolic syndrome and type 2 diabetes (T2D) and exposure to persistent organic pollutants (POPs), which must be considered as insulin resistance factors. There is now sufficient evidence suggesting that EDCs may also explain an important part in the incidence of metabolic diseases (metabolic syndrome, obesity, and T2D), with an attributable direct cost estimated at €20 billion in the EU.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Diabète de type 2, obésité, perturbateurs endocriniens, polluants, estrogènes, programmation fœtale
Key-words : Diabetes, type 2 diabetes, obesity, endocrine disruptors, pollutants, estrogens, fetal programing
Plan
Vol 11 - N° 4
P. 341-346 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?