L'alimentation préhistorique : alimentation de demain ? - 01/01/01
Jacques di Costanzo * *Correspondance et tirés à part.
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Résumé |
Au cours de l'évolution des espèces, la disponibilité des aliments a constitué une formidable pression de sélection. Chez les primates et chez l'homme, la recherche d'une nourriture à haute valeur énergétique a conditionné le comportement alimentaire et l'activité sociale. La sélection naturelle a favorisé la prolifération des individus ayant les capacités cérébrales les mieux adaptées à leur environnement. L'alimentation de l'homme a notablement varié au cours des millénaires, notamment après l'avènement de l'agriculture il y a environ 8000 ans et après la révolution industrielle du siècle dernier. Or, l'homme moderne possède, à peu de choses près, le même patrimoine génétique et les mêmes fonctions métaboliques que son ancêtre direct du paléolithique supérieur. L'inadéquation entre l'alimentation de l'homme actuel et ses possibilités physiologiques pourrait bien expliquer certaines pathologies dites de «surcharges » et un certain nombre d'affections du tube digestif. À la lumière de ces données, on pourrait proposer des régimes alimentaires plus conformes à nos besoins et à nos possibilités physiologiques ainsi qu'aux particularités génétiques individuelles ou ethniques.
Mots clés : alimentation ; paléolithique supérieur.
Abstract |
During evolution, food availability widely contributed to natural selection. In primates and in human beeings, the need for high-energy food influenced the alimentary behavior and social activity. Natural selection favored the species with optimal cerebral capacities for surviving according to the environmental conditions. Human feeding has widely varied during the last millenniums, namely after the development of agiculture 8000 years ago and the recent industrial revolution. During evolution, food availability strongly influenced genotype and phenotype. The human genetic endowment has changed relatively slightly since the appearance of modern human being during the late paleolithic. The inadequation between the nutrition of the modern human beeing and his physiological capacities could explain a number of metabolic and gastrointestinal diseases. These data suggest that diets more conform to our capacities or to individual and genetic variations should be proposed.
Mots clés : late paleolithic ; nutrition.
Plan
Vol 15 - N° 2
P. 124-130 - 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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