La fibrillation atriale : un facteur ou un marqueur du risque thromboembolique ? Du concept à la thérapie - 01/09/17
pages | 7 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
La principale complication de la fibrillation atriale est l’accident vasculaire cérébral.
Il y a 20 ans, l’intérêt des antivitamine K a été clairement démontré mais ces médicaments sont difficiles de maniement.
Depuis 10 ans, se sont développés les anticoagulants oraux directs qui ont globalement montré une non-infériorité et une diminution très nette des hémorragies intracérébrales par rapport à la warfarine.
Les recommandations actuelles proposent d’anticoaguler la grande majorité des patients en fibrillation atriale.
Cependant de nombreux points restent en suspens comme l’anticoagulation des patients à faible risque, le choix des dosages des anticoagulants oraux directs, l’anticoagulation selon le type de fibrillation, la stratégie chez les coronariens par exemple.
Récemment il a été démontré que chez de nombreux patients il n’y avait pas de rapport chronologique entre survenue des épisodes de fibrillation atriale et survenue des accidents vasculaires cérébraux. Ceci souligne que dans ces cas la fibrillation atriale n’est pas le facteur mais le marqueur du risque thromboembolique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The main complication of atrial fibrillation is stroke.
Twenty years ago, the interest of vitamin K antagonist has been clearly demonstrated but these drugs are difficult to manage.
For the last 10 years, direct oral anticoagulants have been developed. These drugs have demonstrated a non-inferiority as compared to vitamin K antagonist and a clear decrease in intra cerebral hemorrhages.
Anticoagulation is indicated in a large majority of patients with atrial fibrillation.
Nevertheless, many points remained questionable, like the anticoagulation of low risk patients, the choice of oral anticoagulants dosages, the anticoagulation according to the type of atrial fibrillation and the strategy in coronary artery disease patients for example.
Recently it has been demonstrated that in many patients there were no temporal relationship between the occurrence of atrial fibrillation episodes and stroke. That means that in many cases atrial fibrillation is not the factor but the marker of thromboembolic risk.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 46 - N° 7-8P1
P. 751-757 - juillet 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?