Persistance du canal artériel chez l'enfant prématuré - 01/09/17
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La persistance d'un canal artériel hémodynamiquement significatif (CAHS) chez le nouveau-né prématuré est un dilemme de la médecine néonatale, facteur de morbidité et de mortalité dans la population des prématurés extrêmes. La surcharge vasculaire pulmonaire induite par le shunt gauche-droit favorise l'œdème pulmonaire et l'hémorragie pulmonaire. La pathologie pulmonaire, l'assistance respiratoire, l'oxygénation et d'autres facteurs contribuent à la constitution d'une dysplasie bronchopulmonaire, dont l'hypertension pulmonaire est la complication possible. Les phénomènes d'ischémie-reperfusion postnatale de la circulation cérébrale induits par le CAHS favorisent les hémorragies intraventriculaires. Le vol diastolique créé restreint les perfusions rénale et mésentérique, réduisant la diurèse, et est responsable d'insuffisance rénale, de difficultés d'alimentation et parfois d'entérocolite nécrosante. L'évaluation des données hémodynamiques néonatales et l'analyse de la circulation transitionnelle corrélées à l'état clinique sont nécessaires à la compréhension des processus physiologiques et physiopathologiques dont découle le traitement de ces enfants. Les critères échographiques de CAHS, basés sur le diamètre et sur les conséquences circulatoires associés aux signes cliniques de gravité, permettent de guider la thérapeutique. Le traitement conservatoire repose sur la limitation des apports hydriques, la ventilation non invasive en pression positive continue et les diurétiques. Il vise à réduire les conséquences respiratoires. Les anti-inflammatoires indométhacine, ibuprofène et paracétamol ont une efficacité similaire et des effets secondaires variables. Différentes modalités de traitement ont été proposées selon l'âge postnatal : prophylaxie, curatif précoce ou tardif, selon la voie d'administration, les durées d'injection et de traitement, les posologies, la répétition des cures. L'efficacité de ces traitements est d'environ 70 à 80 %. En cas d'échec, la chirurgie ou le cathétérisme interventionnel sont des recours possibles. Ces modalités sont nécessaires dans plus de 20 % des cas.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Canal artériel du prématuré, Traitement du canal artériel du prématuré, Indométhacine, Ibuprofène, Paracétamol, Chirurgie canal artériel, Cathétérisme interventionnel
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