Comment s’assurer du statut ganglionnaire dans les pancréatectomies gauches pour adénocarcinome ? - 10/09/17
, H. Vuarnesson 1, J.M. Boher 2, P. Bachellier 3, A. Sauvanet 4, A. Sa Cunha 5, Y.P. Le Treut 6, J.Y. Mabrut 7, J.R. Delpero 2, F. Paye 1Résumé |
Introduction |
Le statut N0/N+ impacte le pronostic des adénocarcinomes du pancréas gauche mais sa précision en fonction du nombre de ganglions prélevés a été peu étudiée.
Méthodes |
Les 278 pancréatectomies distales de la base de données multicentrique du rapport 2010 de l’AFC ont été rétrospectivement analysées. Les relations entre le nombre de ganglions prélevés et le nombre de ganglions tumoraux, d’une part, et le statut N0/N+, d’autre part, ont été étudiées. La loi bêta-binomiale a été utilisée pour prédire la probabilité d’être réellement N0 en fonction du nombre de ganglions analysés.
Résultats |
Un nombre médian de 15 ganglions a été analysé. Il existait une corrélation entre le nombre de ganglions prélevés et le nombre de ganglions tumoraux mais aussi le statut N0/N+. Dans les 2 cas, la courbe atteignait un plateau vers 25 ganglions analysés. La loi bêta-binomiale montrait qu’analyser un minimum de 21 ganglions était nécessaire pour que le statut N0 soit fiable à 95 %. L’étendue du curage (nombre de ganglions analysés) n’était pas liée aux survies globales et sans récidive.
Conclusion |
L’analyse d’un minimum de 21 ganglions est nécessaire pour obtenir un statut ganglionnaire fiable sans pour autant influer sur la survie.
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Vol 154 - N° S1
P. 3 - septembre 2017 Retour au numéro
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