Epizoan encrustation on Marsupites testudinarius – additional argument favoring an epifaunal mode of life of uintacrinoids? - 16/09/17
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Abstract |
Uintacrinoids (Uintacrinoidea Zittel) are among the best-known Late Cretaceous crinoids, but owing to their unusual morphology and widespread distribution their mode of life has become a subject of much discussion. Of several competing hypotheses, nektonic, pseudoplanktonic, hemipelagic, semi-infaunal and epibenthic lifestyles have been suggested. Recent study synthesizing and extending previous data has shown that these crinoids were epibenthic, holding their arms vertically for feeding. However, evidence supporting a rheophilic epibenthic model over an alternative rheophobic semi-infaunal model is still limited. Here we report epizoans, mostly represented by serpulids and bryozoans, encrusting thecal plates of Marsupites testudinarius from the Lägerdorf in Germany. Although a definitive interpretation whether recorded infestations occurred syn vivo or post mortem is not certain, it is remarkable that all epizoans (or their traces) are attached to the convex side (latera) of well-preserved isolated plates displaying no signs of reworking. Furthermore, a bryozoan colony crossing plate boundaries has been also found on the surface of a sub-articulated theca suggesting that it may have been colonised syn vivo. Recorded epibiotic associations, whether syn vivo or post-mortem, must have developed prior to burial of the specimens, above the surface of sea floor, and thus provide another argument against rheophobic semi-infaunal mode of life of uintacrinoids.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les uintacrinoïdes (Uintacrinoidea Zittel) figurent parmi les crinoïdes les mieux connus du Crétacé supérieur ; toutefois, en raison de leur morphologie inhabituelle et de leur répartition globale, leur mode de vie fait l’objet de nombreuses spéculations. Parmi les hypothèses en lice, les modes de vie nectonique, pseudo-planctonique, hémipélagique, semi-endobenthique et épibenthique figurent en bonne place. Une étude récente rassemblant les données existantes, en les approfondissant, a montré que ces crinoïdes étaient épibenthiques, dressant leurs bras en l’air pour se nourrir. Cependant, les témoignages en faveur d’un modèle épibenthique rhéophile, s’opposant au modèle semi-endofaunique rhéophobe, restent limités. Nous signalons ici des épizoaires, représentés par des serpulides et des bryozoaires, encroûtant des plaques thécales de Marsupites testudinarius de la localité de Lägerdorf en Allemagne. Bien qu’une interprétation définitive quant à savoir si les infestations observées eurent lieu du vivant de leur hôte ou post-mortem ne soit pas acquise, force est de constater que tous ces épizoaires (ou leurs traces) furent fixés à la face convexe (latera) des plaques dissociées, très bien conservées et ne montrant aucun signe de remaniement. En outre, une colonie de bryozoaires encroûtant la jonction de plaques fut également trouvée à la surface d’une thèque sub-articulée, suggérant ainsi qu’elle ait pu être colonisée de son vivant. Les associations d’épibiontes recensées, qu’elles s’installent du vivant de l’hôte ou post-mortem, doivent s’être développées avant un quelconque enfouissement des spécimens sous la surface du sédiment marin et constituent dès lors un élément fort en défaveur d’un mode de vie semi-endofaunique rhéophobe des uintacrinoïdes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Crinoidea, Marsupites, Cretaceous, Encrustation, Epizoans
Mots clés : Crinoidea, Marsupites, Crétacé, Encroûtement, Épizoaires
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Vol 103 - N° 3
P. 217-221 - juillet 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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