But. Évaluer la faisabilité de la promontofixation coelioscopique dans la prise en charge du prolapsus génital.

Matériel et méthodes. Quarante-quatre patientes ont subi de juin 1993 à juin 1999 une promontofixation par voie coelioscopique ; parmi elles, quinze avaient déjà subi une cure de prolapsus par voie vaginale. La technique utilisée de promontofixation dans notre étude est identique à celle décrite par Scali en laparotomie.

Résultats. La durée de l'intervention est en moyenne de 2 heures 10, on ne relève aucune complication majeure per ou post-opératoire, dont le taux est de 9 %. Notre taux de conversion est de 4,5 %. Notre recul moyen de l'étude est de 18,6 mois avec une patiente perdue de vue. Il n'est constaté à l'heure actuelle, aucune récidive de prolapsus.

Conclusion. La promontofixation est une technique opératoire reconnue dans la cure du prolapsus génital. La voie coelioscopique reproduit les gestes de la laparotomie avec tous les avantages de la chirurgie minimale invasive.

Objective. To evaluate the feasibility of laparoscopic promontofixation.

Material and methods. Forty patients between 1993 and 1999 were scheduled for a laparoscopic promontofixation. Fifteen of these patientes had a previous cure of prolapse with recurrence. Three patients had a "universal jointcervix" syndrome (Masters and Allen).

Results. We observed no recurrence of the prolapse after an average follow-up of 18.6 months. The peroperatoire complication rate is 9%, and the postoperative complication rate is 9% too. 4.5% of the patients had to undergo a laparotomy.

Conclusion. Laparoscopic promontofixation is feasible with good results in the cure of genital prolapse. Laparoscopy is performing the same procedure as the open technique with the advantages of the minimal invasive surgery.