Typologie des calculs urinaires dans un territoire ultramarin - 16/09/17
Résumé |
Introduction |
La typologie des calculs urinaires en territoire ultramarin est méconnue contrairement à celle de métropole.
Matériels et méthodes |
L’ensemble des calculs urinaires analysés par spectrométrie infrarouge sur le territoire durant l’année 2016 a été répertorié. Les résultats ont été recueillis auprès des différents laboratoires hospitaliers et extrahospitaliers.
Résultats |
Quarante lithiases analysées en spectrométrie infrarouge en 2016 ont été évaluées. Le sex-ratio H/F est de 4. L’âge moyen est 50,8 ans (12–77 ans). La répartition des calculs est la suivante : 37,5 % (15/40) de type Ia (whewellite), 22,5 % (9/40) mixte, 20 % (8/40) de type IIIa (acide urique anhydre), 7,5 % (3/40) de type IIb (weddellite+whewellite), 7,5 % (3/40) de type IIIb (acide urique dihydraté et anhydre) et 2,5 % (1/40) de type IIa (weddellite). Globalement 57,5 % (23/40) des calculs sont de type oxalocalcique, 32,5 % (13/40) uriques et 7,5 % (3/40) phosphocalciques.
Discussion |
Cette étude évaluant la typologie des calculs sur une année en territoire ultramarin révèle certaines différences avec la typologie lithiasique en métropole. On retrouve notamment une proportion élevée de calculs d’acide urique qui s’élève à 32,5 % des lithiases contre moins de 10 % en métropole. Les hypothèses concernant cette différence pourraient être une plus forte prévalence du diabète de type 2 et de l’obésité. Au niveau alimentaire, on note une consommation répandue et importante de gibiers (cerfs), sodas (riche en fructose) et bière, facteurs lithogènes bien connus pour ce type de calcul. La faible diurèse favorisée par la déshydratation liée aux températures élevées augmente le risque lithogène global. Enfin, des facteurs génétiques ne sont pas à exclure.
Conclusion |
Cette première évaluation de la typologie des calculs urinaires en territoire ultramarin montre des différences certaines avec la métropole probablement en lien avec l’alimentation locale et une forte prévalence du syndrome métabolique.
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Vol 13 - N° 5
P. 374-375 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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