Prévalence et anomalies échocardiographiques en fonction des stades de la maladie rénale chronique (expérience d’un centre hospitalier de l’ouest marocain) - 16/09/17
Résumé |
Introduction |
La maladie rénale chronique (MRC) s’accompagne de nombreuses complications cardiovasculaires (CCV).
Patients et méthodes |
Étude prospective incluant tous les patients hospitalisés dans le service de néphrologie de janvier 2016 à janvier 2017 et atteints d’ une maladie rénale chronique.
Résultats |
Cent soixante-dix patients ont été colligés, l’âge moyen de nos patients était de 52±19 ans. Le sex-ratio (H/F) était de 0,82 avec une prédominance féminine ; 48,4 % des patients avaient un examen cardiovasculaire anormal dont 70,3 % étaient dans le stade V de la MRC. Les anomalies à l’électrocardiogramme étaient observées chez 56 % des patients, dominées par les troubles de repolarisation présents chez 57,6 % des patients. Les anomalies échocardiographiques ont été retrouvées chez 56,6 % de nos patients, la fraction d’éjection (FE) moyenne des patients du stade I était de 65±13,4. Une hypertrophie du ventricule gauche était retrouvée dans 29,7 % des malades dont 94,4 % étaient au stade V de la maladie rénale chronique, 2,8 % dans le stade III et IV de la MRC et 0 % dans le stade I et II. Les valvulopathies ont été retrouvées dans 17,5 % des cas dont 85 % était dans le stade V de la MRC, 9,5 % dans le stade IV et de 5 % dans le stade I, III de la MRC, ces derniers étaient dominées par l’insuffisance tri-cuspidienne chez 54 % des patients. Parmi les autres anomalies échocardiographiques, la péricardite était observée chez 9,4 % des patients, l’épanchement péricardique était de grande abondance dans 85,7 % des cas, avec une moyenne du diamètre rétro-ventriculaire gauche de 20mm±8 ; 64 % des péricardites étaient présentes chez les patients dans le stade V, 7,14 % dans le stade I, II, III et 14,2 % dans le stade IV de la MRC.
Discussion |
Les patients atteints d’IRC présentent un taux élevé de CCV. Ce risque important est en partie attribuable à une prévalence accrue de facteurs de risque classique et à la présence des facteurs liés aux troubles métaboliques.
Conclusion |
Les CCV sont la principale cause de décès des patients dans différents stades de la MRC, ce qui doit nous inciter à considérer une prise en charge précoce, globale et surtout multidisciplinaire.
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Vol 13 - N° 5
P. 391-392 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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