Prévalence des dysthyroïdies au cours du premier trimestre de la grossesse : une étude rétrospective de 418 grossesses suivies au centre hospitalier d’Aurillac - 17/09/17
Résumé |
Objectifs |
L’objectif principal de l’étude était de déterminer la prévalence des dysthyroïdies diagnostiquées par un dosage systématique de la TSH au premier trimestre de la grossesse.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective de 418 grossesses chez des femmes âgées de 29,5±4,8 ans, ayant accouché au CH d’Aurillac (Cantal) entre 01/01/2015 et 05/05/2016 après une première (n=158), deuxième (n=144) ou plus de trois (n=116) grossesses, et ayant eu un dosage systématique de TSH au premier trimestre de la grossesse (moyenne 11,2±2,4 semaines).
Résultats |
Parmi les 418 grossesses incluses, la prévalence d’une TSH≥2,5μU/mL au premier trimestre était de 9,57 % (n=40) : 33 femmes avaient une TSH entre 2,5 et 4,0μU/mL soit 7,89 % de la population, 7 (1,67 %) avaient une TSH entre 4 et 10μU/mL, aucune n’avait une TSH≥10μU/mL. Trois cent soixante-cinq femmes (87,3 %) étaient en euthyroïdie (0,1<TSH<2,5μU/mL), 13 (3,11 %) avaient une TSH<0,1μU/mL. Les femmes avec une TSH≥2,5μU/mL avaient un IMC (25,6kg/m2) et un poids (70,0kg) moyens pré-gestationnels significativement plus élevés que les femmes en euthyroïdie (IMC=23,7kg/m2, poids=64,2kg) (p<0,05) ou ayant une TSH<0,1μU/mL (IMC=21,8kg/m2, poids=57,8kg) (p<0,05). Trente-cinq pour cent des TSH≥2,5μU/mL n’auraient pas été dépistées par un dosage ciblé de la TSH.
Discussion |
La prévalence d’une TSH≥2,5μU/mL au premier trimestre de la grossesse, dans la population étudiée est de 9,57 %, et souligne l’intérêt d’un dosage systématique de la TSH dès le diagnostic de grossesse.
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Vol 78 - N° 4
P. 278 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.