Diagnostic, prise en charge et évolution de l’hypothyroïdie fruste : à propos de 46 cas - 17/09/17
Résumé |
Introduction |
L’hypothyroïdie fruste (HF) définie par une TSH isolément augmentée constitue une situation fréquente dont les conséquences cliniques sont difficiles à évaluer et dont la PEC demeure discutable. L’objectif de cette étude est de déterminer les circonstances de découverte et d’étudier les répercussions clinicobiologiques ainsi que l’évolution au long cours.
Méthodes |
Étude rétrospective concernant 46 patients suivis à la consultation externe du service d’endocrinologie à Sousse, chez qui on a découvert une hypothyroïdie fruste.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était 47,8 ans avec une prédominance féminine (69,5 %). L’HF était diagnostiquée dans la majorité des cas (41 %) lors d’un bilan d’obésité. Au total, 80 % des patients était asymptomatiques. Un goitre était présent dans 32 % des cas. La TSH moyenne était de 8,76 UI/L, les anticorps anti-TPO étaient positifs dans un 23,9 % des cas. Le bilan lipidique montrait une hypercholestérolémie dans 41 % des cas et une hypertriglycéridémie dans 32 % des cas. L’échographie, réalisée chez 15 patientes, avait objectivé un goitre homogène dans 9 cas, un nodule isolé dans deux cas et un goitre hétérogène dans quatre cas. L’ECG était normal chez 89 % des patients, avec à l’ETT une HVG chez une patiente. Trente patients étaient traités par l-thyroxine avec une dose moyenne de 41,66μg/j, avec une amélioration clinique et biologique. Pour les patients non traités, 25 % ont normalisé spontanément leur bilan thyroïdien, 12,5 % ont gardé une HF et les autres étaient perdues de vue.
Discussion |
Les répercussions cliniques éventuelles de l’HF sont difficiles à préciser, elles ne sont ni spécifiques ni discriminantes. Les répercussions cardiaques doivent être recherchées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 78 - N° 4
P. 334 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.