Étude du retentissement musculaire de l’hypothyroïdie périphérique - 17/09/17
Résumé |
Objectif |
Étudier les taux des enzymes musculaires au bilan initial lors de la découverte d’une hypothyroïdie périphérique.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective incluant 20 patients hospitalisés au service d’endocrinologie-diabétologie durant les années 2016–2017 pour prise en charge d’une hypothyroïdie périphérique de primo découverte. Un bilan biologique était réalisé chez ces patients comportant le dosage de la créatine kinase (CK), des transaminases, de l’urée et de la créatinine plasmatique.
Résultats |
L’âge moyen des patients était de 58,55 ans (28–88 ans) avec un sex-ratio (F/H) de 1,85. La TSH moyenne était de 100,8mUI/L (13,99–327,55mUI/L). L’hypothyroïdie était secondaire à une thyroïdite de Hashimoto dans tous les cas (anticorps anti-thyropéroxydase positifs). Les valeurs moyennes de la CK, de l’aspartate aminotransférase (ASAT) et de la créatininémie étaient respectivement de 221,17UI/L (22–796UI/L), 23,94mUI/L (8–83UI/L) et 99,39μmol/L (44–232μmol/L). Les valeurs de l’urée plasmatique et de l’alanine aminotransférase étaient dans les limites des valeurs usuelles. Le diagnostic de myopathie thyroïdienne a été évoqué chez 25 % des patients présentant des myalgies avec des indurations musculaires. Parmi ces derniers 25 %, 10 % et 20 % avaient respectivement des taux élevés de CK [moyenne=581,2UI/L (345–796UI/L), d’ASAT (moyenne=64UI/L (45–83UI/L)] et de la créatinémie [153,3499,39μmol/L (122–232μmol/L)]. Ces patients présentaient une hypothyroïdie profonde avec un taux moyen de TSH égal à 164,3mUI/L (88–305mUI/L).
Conclusion |
La myopathie thyroïdienne étant souvent cliniquement discrète des examens complémentaires sont souvent nécessaire pour établir son diagnostic.
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Vol 78 - N° 4
P. 349 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.