Nouveaux paramètres métaboliques de la tomographie par émission de positons–scanographie au fluorodésoxyglucose pour prédire la récidive et la survie des cancers du col utérin pris en charge par chimioradiothérapie - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
Les objectifs de ce travail étaient d’identifier, pour des cancers du col utérin pris en charge par chimioradiothérapie, les paramètres de tomographie par émission de positons (TEP) quantitatifs prédictifs du contrôle locorégional, de la survie sans récidive et de la survie globale.
Matériel et méthode |
Trente-sept patientes, avec un suivi médian de 52 mois, ont été incluses dans cette étude rétrospective. En plus de la standard uptake value maximale (SUVMax), les paramètres de TEP de volume (metabolic tumour volume [MTV] et total lesion glycolysis [TLG]) ont été calculés en utilisant différentes valeurs de seuillage en valeur absolue (de 0 à 20) ou relative (de 0 à 100 % de la SUVMax). Un nouveau paramètre de distance tumorale métabolique combinant le MTV ganglionnaire avec la distance entre la tumeur primitive et chaque ganglion atteint a également été défini. L’ensemble des paramètres cliniques et de TEP a été analysé et une corrélation avec la survie globale, la survie sans récidive et le contrôle locorégional a été recherchée. Un modèle pronostique de survie globale a été défini. Une validation interne a été réalisée par validation croisée.
Résultats |
En analyse multifactorielle la TLG de la tumeur et la distance tumorale métabolique étaient les deux facteurs pronostics indépendants prédisant la survie globale (p<0,01), la survie sans récidive (p<0,01) et le contrôle locorégional (p=0,046). Après validation croisée, le c-index pour la survie globale, la survie sans récidive et le contrôle locorégional était de 0,63, 0,68 et 0,66. Un score prédictif a été calculé, permettant d’identifier deux groupes à risque. Les probabilités de survie globale, de survie sans récidive et de contrôle locorégional à 3 ans étaient de 88 %, 78 % et 84 % pour le groupe à bas risque contre 45 %, 33 % et 38 % pour le groupe à haut risque (p<0,01).
Conclusion |
La TLG tumorale et la distance entre la tumeur primitive et chaque ganglion atteint sont des paramètres pronostique de la survie après chimioradiothérapie pour des cancers du col utérin. Ces paramètres pourraient permettre une identification précoce des patientes atteintes de cancer de pronostic défavorable, candidates potentielles à une intensification thérapeutique. Une validation externe prospective sera nécessaire pour confirmer ces résultats.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 679 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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