Aide à l'arrêt du tabagisme des parents d'enfants hospitalisés en médecine néonatale - 09/03/08
J. Poinsot [1],
L. Lecoquiere [2],
S. Leconte [2],
P. Le Roux [3],
C. Michot [4],
H. Bruel [1],
M. Le Roussel [1],
J.-P. Chabrolle [1]
Voir les affiliationsObjectif : Les enfants hospitalisés en néonatologie sont des prématurés, des hypotrophes qui présentent souvent une détresse respiratoire. Ces nouveau-nés sont plus susceptibles de présenter de l'asthme ou des accidents de mort subite. Or le tabagisme postnatal joue un rôle majeur dans ces pathologies. Pour ces motifs, il nous est apparu nécessaire de mettre en place un programme d'aide à l'arrêt ou de poursuite du sevrage tabagique chez les parents d'enfants hospitalisés en néonatologie.
Méthodes : Un soignant du service complète un questionnaire auprès de la mère et du père de l'enfant au cours de son séjour. Une mesure du CO expiré est systématiquement fait à tous les parents fumeurs du service. Les questions posées comprennent des item d'identification et concernent le tabagisme avant, pendant la grossesse et actuel. Il est demandé
En fonction des réponses au questionnaire
- Le parent reçoit une information orale brève et une brochure sur les méfaits du tabagisme actif et passif.
- Le parent reçoit une information détaillée sur les méfaits du tabagisme actif et passif et les moyens d'arrêter.
- Le parent est inscrit à une consultation d'aide à l'arrêt, individuelle ou en groupe selon son choix.
À l'âge de 9 mois de l'enfant, un questionnaire téléphonique permettra d'évaluer l'efficacité de ce programme sur le sevrage tabagique.
Résultats : Le programme a débuté le 1 er février. Les résultas préliminaires seront donnés lors du congrès.
Conclusion : Le tabagisme gravidique puis postnatal est un problème de santé publique qui concerne en premier lieu le pédiatre par ses conséquences néonatales immédiates et tardives (respiratoire, cognitive et comportementale). Le programme d'aide à l'arrêt du tabagisme des parents d 'enfants hospitalisés en néonatologie a pour but de diminuer un des risques majeurs de pathologie respiratoire et d'accident de mort subite.
© 2002 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 31 - N° 2
P. 222 - avril 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.