Place de la réirradiation dans la prise en charge des rechutes locales du cancer du cavum - 23/09/17
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Résumé |
Objectif de l’étude |
Évaluer l’efficacité et la toxicité de la réirradiation des rechutes locales du carcinome nasopharyngé.
Matériel et méthode |
Il s’agissait d’une étude rétrospective, incluant six patients réirradiés pour une rechute locale isolée d’un carcinome nasopharyngé, colligés dans le centre tunisien entre 1999 et 2017.
Résultats |
Parmi 615 patients irradiés, six patients ont été atteints d’une récidive locale isolée. L’âge moyen était de 47,5 ans. La tumeur était classé initialement T2N0M0 dans trois cas. Le traitement initial était basé sur la chimioradiothérapie concomitante pour tous les patients, dont un parmi eux a eu une chimiothérapie de première intention. La radiothérapie était classique pour tous les patients. Les doses délivrées étaient entre 70 et 74Gy, à raison de 2Gy par séance. Tous les patients étaient en situation de rémission complète. Le délai moyen de la rechute locale était de 48 mois (extrêmes : 14 mois–15 ans). Le diagnostic a été confirmé par une biopsie dans cinq cas et il a été porté sur les éléments radiologiques de l’IRM dans un cas. La récidive a été classé rT1N0M0 dans deux cas, rT2N0M0 dans un cas, rT3N0M0 dans un cas et rT4N0M0 dans deux cas. Trois patients ont d’abord reçu une chimiothérapie associant le taxotère, le cisplatine et la 5-fluoro-uracile (TPF), puis une radiothérapie. Trois patients ont reçu une chimioradiothérapie, dont un parmi eux a eu en plus une chimiothérapie de première intention. La dose de radiothérapie était 60Gy, à raison de 2Gy par séance. La radiothérapie était tridimensionnelle dans quatre cas et une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) dans deux. Le volume tumoral macroscopique a été défini sur l’imagerie. Le volume cible prévisionnel a été créé par une marge automatique de 5mm par rapport au volume tumoral macroscopique. La dosimétrie a été validée en acceptant une dose moyenne de 3Gy au niveau du tronc cérébral. Après un suivi moyen de 19 mois (extrêmes : 9–34 mois), quatre patients étaient en situation de rémission complète et deux sont décédés de la maladie après un recul moyen de 10 mois. La toxicité tardive de la réirradiation étaient une radionécrose mandibulaire chez un patient, un trismus chez deux et une fibrose cervicale chez deux.
Conclusion |
Dans notre série nous avons obtenu un taux satisfaisant de rémission complète mais au prix d’une toxicité importante.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 693-694 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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