Radiothérapie prostatique avec modulation d’intensité de 80 Gy : étude prospective mono-opérateur et facteurs de risque de toxicité urinaire et digestive - 23/09/17
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Résumé |
Objectif de l’étude |
L’objectif de cette étude était d’identifier prospectivement la toxicité de la radiothérapie externe avec modulation d’intensité (RCMI – VMAT® [arcthérapie volumétrique modulée]) de 80Gy puis d’identifier les facteurs de risque éventuels de survenue de toxicité urinaire et digestive.
Matériel et méthode |
Entre avril 2013 et novembre 2016, tous les patients traités pour un cancer de prostate en place ont été inclus. Le plan traitement prévoyait de délivrer 80Gy par RCMI-VMAT® avec repositionnement quotidien scanographique. Les données cliniques, les paramètres oncologiques, les données dosimétriques ont été analysés. Un suivi clinique permettait de recenser la toxicité urinaire et digestive prospectivement. Les facteurs de risques de toxicité ont été recherchés en établissant deux groupes (toxicité de grade 0 ou 1 contre toxicité de grade 2 ou 3).
Résultats |
Un total de 189 patients a été pris en charge pendant cette période. L’âge médian était de 73 ans [72 ; σ=8]. Le suivi médian était de 14 mois. Trente patients ont souffert d’une toxicité urinaire (15,8 %) de grade 2 ou plus, dont six de grade 3 (3,1 %), et 17 (8,9 %) d’une toxicité digestive de grade 2 (il n’y avait aucune toxicité digestive de grade 3). Il n’a pas été observé de différence entre les groupes « irradiation pelviprostatique » et « irradiation prostatique seule » (25,2 % contre 26,7 % ; p=0,823). Il a été identifié 30 % de cas de toxicité 2 ou plus dans le groupe qui a eu une résection transurétrale prostatique avant la radiothérapie, contre 19 % sinon (p=0,173). Il n’y avait pas de paramètre individuel oncologique ou dosimétrique identifié comme facteur de risque de toxicité.
Conclusion |
Il n’a pas été retrouvé d’augmentation de la toxicité liée à l’irradiation des aires ganglionnaires pelviennes. La toxicité urinaire était majorée (non significativement) en cas de résection transurétrale prostatique avant la radiothérapie. Les taux de toxicité rapportés dans notre série sont plutôt inférieurs à ceux de la littérature, mais un suivi à plus long terme est nécessaire pour valider ces résultats.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 705-706 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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