Étude prospective d’identification des facteurs de risques de toxicité de la radiothérapie adjuvante et de rattrapage du cancer de prostate après prostatectomie radicale : expérience de la modulation d’intensité par arcthérapie - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs de risque de toxicité urinaire et digestive des patients traités en situation adjuvante ou de rattrapage avec modulation d’intensité par arcthérapie, pour un cancer de prostate non métastatique, après prostatectomie.
Matériel et méthode |
Entre avril 2013 et septembre 2016, tous les patients traités en situation adjuvante ou de rattrapage d’un cancer de prostate localisé ou localement évolué ont été inclus. Une arcthérapie dynamique externe avec modulation d’intensité, avec repositionnement scanographique quotidien, a été réalisée pour chaque patient. Les données cliniques, les données oncologiques ainsi que les données dosimétriques ont été analysées. Un suivi clinique régulier permettait de recenser la toxicité urinaire et digestive prospectivement. Les facteurs de risques de toxicité ont été recherchés en établissant deux groupes (toxicité de grade 0 et 1 contre toxicité de grade 2 et 3).
Résultats |
Quatre-vingt-quatre patients ont été pris en charge, 57 en situation adjuvante, 27 pour un rattrapage. L’âge médian était de 66 ans [66 ; σ=8]. Dix cas de toxicités urinaire de grade 2 ou plus ont été recensées (12 %), dont un de grade 3 (1 %). Neuf cas de toxicité digestive de grade 2 (11 %), aucun de grade 3. En termes de toxicité urinaire, il a été observé une différence significative quant à la dose totale reçue à l’ancien emplacement des vésicules séminales (46,6Gy contre 39,6Gy ; p=0,0003). En termes de toxicité digestive, il a été observé une différence à la limite de la signification entre les groupes « irradiation pelviprostatique » et « irradiation de la loge prostatectomie seule » (18 % contre 4 % ; p=0,057).
Conclusion |
Notre étude a mis en évidence une toxicité digestive accrue en cas d’irradiation pelviprostatique, ce qui diffère des résultats du traitement initial du cancer de prostate avec cette même technique d’irradiation. La dose reçue dans la loge des vésicules séminales semblait être un critère de risque de toxicité urinaire dans notre étude.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 706 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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