Radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité des cancers localisés de la prostate au sud tunisien : modalités thérapeutiques et résultats préliminaires - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
L’objectif était de décrire les modalités de la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) des cancers localisés de la prostate et d’évaluer les résultats préliminaires en termes de toxicité aiguë et de contrôle biochimique.
Matériel et méthode |
Entre janvier 2014 et juillet 2016, 38 patients atteints d’un cancer localisé de la prostate ont été irradiés avec modulation d’intensité. Une privation androgénique était associée chez 37 patients (97 %). Selon la classification pronostique de D’Amico, sept cancers (18,5 %) étaient de pronostic intermédiaire et 29 (76,3 %) de pronostic défavorable. La toxicité aiguë a été évaluée selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) v.4. La survie sans récidive biochimique était calculée de la fin de la radiothérapie jusqu’à la rechute biochimique.
Résultats |
La dose de radiothérapie prescrite dans la prostate était supérieure ou égale à 76Gy dans plus de la moitié des cas (21 patients). Vingt patients ont reçu une radiothérapie ganglionnaire prophylactique car le risque d’envahissement ganglionnaire dépassait les 15 % selon la formule de Roach. Selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) v.4, la toxicité urinaire était de grade 1 dans la majorité des cas (73 %). Quatre patients (10,5 %) ont souffert d’une toxicité digestive de grade 2. Aucune toxicité de grade 3 ou plus n’a été notée. Après un recul médian de 15 mois (extrêmes : 3–29 mois), la survie sans récidive biochimique à 2 ans était de 97,1 %.
Conclusion |
Les résultats de notre étude montrent que la RCMI nous a permis d’escalader les doses de radiothérapie jusqu’à 78Gy avec un profil de tolérance aiguë acceptable, aussi bien urinaire que gastro-intestinale. L’utilisation en routine de cette technique dans notre centre nous permettra d’évaluer son impact sur le contrôle local, la survie et les complications tardives avec un suivi plus long et une analyse approfondie sur un nombre plus important de patients.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 710 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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