Altération génétiques et radioresistance du cancer du sein : une analyse de l’essai ProfiLER - 23/09/17
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Résumé |
Objectif de l’étude |
Des taux hétérogènes de récidive locale sont observés chez des patientes atteintes de cancers du sein avec des facteurs pronostiques similaires. Une des hypothèses expliquant ces récidives locales est que certains cancers sont initialement radiorésistants. L’objectif de cette étude était d’identifier des biomarqueurs génétiques de radiorésistance du cancer du sein.
Matériel et méthode |
Le profil génétique tumoral de 162 patientes inclus dans l’essai ProfiLER (NCT01774409) entre 2013 et 2016 a été déterminé par séquençage haut débit et puce d’hybridation génomique comparative. L’association entre les altérations génétiques (mutations, amplifications, délétions) et les caractéristiques des patients a été analysée. Seules les altérations génétiques présentes dans plus de 3 % des tumeurs ont été prises en compte. Tous les patients avaient bénéficié d’une radiothérapie locale.
Résultats |
Un total de 218 altérations génétiques a été mis en évidence, dont 18 retrouvées dans plus de 3 % des tumeurs. Une seule altération génétique était corrélée statistiquement avec le risque de récidive locale. Les patientes atteintes d’une tumeur avec une mutation de PIK3CA (n=34, 21 %) avaient une durée médiane de survie sans progression locale de 19,8 ans, contre 9,1 ans pour les patientes atteintes de tumeur sans mutation (hazard ratio [HR] : 0,29 ; intervalle de confiance à 95 % [IC95 %] : 0,13–0,64 ; p=0,002 en analyse unifactorielle). La mutation de PIK3CA a été identifiée comme étant un facteur protecteur indépendant de récidive locale en analyse multifactorielle (HR : 0,27 ; IC95 % : 0,09–0,82 ; p=0,02). Par ailleurs, les patientes atteintes d’une tumeur avec une mutation de ROS1 (n=8, 4,9 %) avaient une durée médiane de survie sans progression locale de 4 ans, contre 16,1 ans pour les patients atteintes de tumeur non mutée (HR : 2,5 ; IC95 % : 1,74–7,05 ; p=0,08).
Conclusion |
La mutation de PIK3CA était associée avec un risque plus faible de récidive locale, dans cette population de patients traités pour des cancers du sein. Ces résultats sont en accord avec des données précliniques récentes suggérant que PIK3CA a un impact sur la radiosensibilité.
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Vol 21 - N° 6-7
P. 714-715 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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