Harmonisation des pratiques de validation des images de positionnement de basse énergie (kV/kV) - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
Afin d’améliorer la qualité de prise en charge de nos patients, nous avons souhaité homogénéiser nos pratiques de validation d’images de positionnement pour ensuite déléguer cette tâche aux manipulateurs.
Matériel et méthode |
L’échantillon était de huit dossiers avec des difficultés de positionnement de type pelvis et ORL. Le personnel concerné était 13 manipulateurs et quatre oncologues-radiothérapeutes. Il a été réalisé une première évaluation par des images de référence sans repère et comparaison des matchings sur des images de basse énergie (kV) dans les trois dimensions, puis la mise en place d’un référentiel de validation d’images, puis la réalisation d’une seconde évaluation avec des images de référence avec repères et la comparaison des matchings sur images de basse énergie dans les trois dimensions.
Résultats |
Nous avons constaté, lors de la première évaluation, qu’oncologues-radiothérapeutes et manipulateurs « matchaient » quasi identiquement mais qu’il existait toutefois certaines disparités. Nous avons alors créé un référentiel de validation d’images ayant les objectifs d’homogénéiser les matchings pour chaque séance et d’analyser de façon plus efficiente nos images de basse énergie. Les patients bénéficient ainsi d’un traitement optimal avec des séances plus courtes (diminution du temps d’analyse des images, moins de risque de mouvement du patient). Les oncologues-radiothérapeutes peuvent également valider plus rigoureusement les images hebdomadaires. Lors de la seconde évaluation, nous avons constaté des matchings plus uniformes. En revanche, l’analyse des résultats montre que le référentiel ne peut pas s’appliquer à tous les patients (problèmes de bascule du bassin, liés à surpoids, installation difficile, etc. et nécessité de réinstaller le patient).
Conclusion |
Il a été validé un « référentiel - imagerie de positionnement en radiothérapie », qui contient deux à trois structures osseuses dessinées sur les images digitalement reconstruites (DRR), la fréquence des imageries, la tolérance des recalages et la conduite à tenir en cas de décalage à effectuer. Il a été décidé de déléguer la validation des images de positionnement aux manipulateurs. Pour cela, nous allons procéder à la formation de « manipulateurs référents images ».
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Vol 21 - N° 6-7
P. 717 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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