Utilisation de la scanographie dosimétrique quadridimensionnelle : quelle réalité en France en 2017 ? - 23/09/17
Résumé |
Objectif de l’étude |
Les tumeurs pulmonaires ainsi que certains cancers de la sphère digestive changent de position au cours d’un cycle respiratoire. Cette incertitude de positionnement peut être prise en compte lors des phases de planification avec une simulation par scanographie quadridimensionnelle. Bien que de nombreux centres de radiothérapie français soient désormais équipés, il n’existe à ce jour aucune recommandation à ce sujet. Nous avons voulu dresser un état des lieux concernant l’utilisation de la scanographie dosimétrique quadridimensionnelle en France.
Matériel et méthode |
Nous avons donc mené une enquête auprès de tous les centres de radiothérapies français entre les mois de mars et d’avril 2017.
Résultats |
Un total de 172 centres a été sollicité. Le taux de participation était de 88,4 %. Le recours à la scanographie quadridimensionnelle semble se développer considérablement, avec des taux de 15,3 % pour les cancers du rein et des surrénales, de 19,7 % pour les cancers du pancréas, de 27,8 % pour les cancers de l’œsophage et de 73,2 % pour les cancers bronchiques en cas de traitement normo-fractionné. Le recours à la scanographie quadridimensionnelle apparaît également très important en cas d’irradiation en conditions stéréotaxiques, avec des taux de 61,1 % en cas d’irradiation pulmonaire et de 34,7 % en cas d’irradiation hépatique. De nombreux centres ont déclaré réaliser plusieurs scanographies quadridimensionnelles de simulation. Les pourcentages les plus importants ont été retrouvés en cas de radiothérapie en conditions stéréotaxiques pulmonaire (29,5 %) et de radiothérapie en conditions stéréotaxiques hépatique (20 %). Cette tendance à la répétition était également plus prononcée dans les centres privés.
Conclusion |
Bien que l’utilisation de la scanographie dosimétrique quadridimensionnelle semble se généraliser, son utilisation reste très hétérogène selon les centres. La multiplicité des scanographies dosimétriques quadridimensionnelle a, à ce jour, été très peu analysée et pourrait faire l’objet d’études permettant de définir dans quelles indications et dans quelles populations il existe un réel bénéfice.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 21 - N° 6-7
P. 718 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?