In order to optimize the effectiveness of behavior change interventions, we need to understand how the construal level – how we mentally represent or construe events or behaviors – influences health-related choices.

To examine the impact of mental construal on health decisions. Based on the Construal Level Theory, we predicted that people would give more weight to “cognitive considerations” when making a choice after being primed with the high-level perspective, whereas they would give higher weights to “sensory considerations” after being primed with the low-level perspective.

In the first experiment, ninety-nine participants were primed with either high-level or low-level perspective across decision scenarios about vaccination and physical safety. The second experiment investigated nutrition decisions, which asked seventy participants to taste food that either had no label or was labelled “organic”. Organic label should prime high-level construal as it implies outcomes (e.g., product quality and healthiness) that are more distant in time and uncertain, in contrast with sensory dimensions (e.g. taste and appearance), which are immediately present. Participants rated cognitive and sensory considerations as well as action intentions.

The first study revealed that after the priming with the high-level construal, cognitive considerations became more important than sensory considerations in predicting protective action intentions, whereas after priming with the low-level construal, sensory considerations became more important. The second study revealed that only sensory considerations predicted decisions to consume the non-labelled product and only the cognitive score predicted decisions to consume the organic-labelled product.

We demonstrated a moderating effect of construal-level mindset in health-protective decisions. We also discuss the implications for health promotion and policy, such as optimizing the effectiveness of behavior change interventions.

Dans cet article, on examine pour la première fois les effets de la représentation mentale sur les décisions concernant la santé. On a prévu, en s’appuyant sur la théorie des niveaux de représentation, que les gens allaient conférer plus de poids à des considérations cognitives lors du choix après avoir été amorcés par un phénomène de haut niveau, alors qu’ils allaient accorder plus d’importance à des considérations sensorielles après avoir été exposés à l’amorce d’un phénomène de bas niveau.

Pour la première expérience, 99 participants ont été amorcés par un phénomène de haut ou de bas niveau pour l’ensemble des scénarios sur les décisions concernant la vaccination et l’intégrité physique. Pour la seconde expérience, on a exploré les décisions sur la nourriture en demandant aux 70 participants de goûter des aliments soit sans aucune étiquette, soit ceux labellisés « bio ». Les participants ont qualifié les considérations cognitives et sensorielles ainsi que les intentions d’action.

La première étude révèle qu’après l’intervention des représentations de haut niveau, les considérations cognitives prennent plus d’importance que celles sensorielles pour prédire l’intention d’action, alors qu’après l’intervention des représentations de bas niveau, les considérations sensorielles deviennent plus importantes que celles cognitives. La seconde étude fait apparaître que seules considérations sensorielles permettraient de prédire l’intention de consommer des aliments non labellisés et seuls résultats cognitifs permettaient prédire l’intention de consommer des produits labellisés « bio ».

On a donc démontré un effet modérateur du concept des niveaux de représentation sur la protection sanitaire et sur la prévention des maladies. On aborde aussi des implications pour la promotion et la politique de la santé.