Le protocole proposé pour tester la réceptivité utérine des patientes ayant eu de nombreux échecs de fécondation in vitro (FIV) rencontre l'adhésion des sujets concernés.

Ce protocole est perçu comme un pacte suscitant une dynamique inattendue sur le plan psychologique. En effet, pour la plupart des femmes durement éprouvées par des échecs à répétition les cantonnant à une image fortement dévalorisée d'elles-mêmes, ce bilan en fin de parcours a une fonction réparatrice.

L'évolution actuelle des sciences médicales (réceptivité utérine, rôle des cytokines) ne laisse plus la question des échecs répétés dans le « vide » scientifique. Du statut de victimes passives, les couples passent au statut d'acteurs participants. La prise en charge psychologique se situe dès lors dans un contexte de réassurance narcissique amorcée par ce nouveau contrat médical et qui est nécessaire à l'évolution des sujets au terme d'une AMP éprouvante. La possibilité d'une ultime FIV en cycle spontané est un facteur supplémentaire de réparation psychologique.

Women who have been proposed to assess endometrial receptivity seem to be very interested in participating to this research. This biological re-start, when repeated failures contributes to self devalorization.

Recent progresses in medical understanding of the physiology of implantation (endometrium cytokines) give a possible answer to the question of repeated implantation failures : men and women are able again to do something instead of being victims. Psychological management of the couples at this moment of medical investigation allows them to turn the repeated failures into a positive dynamic. This process is facilitated by the given possibility of a last attempt through a natural cycle.