Étiologies et exploration électrophysiologique des paralysies diaphragmatiques - 06/10/17
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Résumé |
Les paralysies diaphragmatiques ne sont pas exceptionnelles. Unilatérales, elles peuvent passer inaperçues chez des sujets peu actifs physiquement. Bilatérales, elles provoquent une détresse respiratoire, nécessitant souvent une ventilation assistée. Elles peuvent être causées par une affection centrale, bulbaire ou médullaire, nerveuse périphérique (atteinte du nerf phrénique), de la jonction neuromusculaire ou du diaphragme même. La neurophysiologie clinique permet de définir l’étage auquel se produit le dysfonctionnement. L’électromyographie de surface recueille une activité électrique du diaphragme, mais contaminée par l’activité de muscles inspiratoires accessoires et expiratoires. L’électromyographie par sonde œsophagienne est plus sélective pour le diaphragme, mais n’enregistre que le diaphragme crural, dont le rôle dans l’inspiration est discuté. La sonde permet aussi une mesure de la pression transdiaphragmatique lors de diverses manœuvres, comme le « sniff test ». L’électromyographie transthoracique à l’aiguille recueille directement l’activité des unités motrices du diaphragme, mais seulement d’une région restreinte. La stimulation électrique du nerf phrénique vérifie la conduction motrice dans ce nerf jusqu’au diaphragme, mais peut être difficile à réaliser chez les patients obèses. La stimulation paracervicale magnétique avec bobine focale pallie cet inconvénient mais peut activer des structures voisines non impliquées dans la respiration. Enfin, la stimulation magnétique du cortex moteur active les centres volontaires respiratoires et peut être réalisée lors de différentes manœuvres respiratoires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Diaphragmatic paralysis is not uncommon. When unilateral, it may simply cause slight dyspnea upon exertion but when bilateral, it may induce respiratory failure requiring mechanical ventilation. Causes of diaphragmatic dysfunction include muscular diseases, disorders of the neuromuscular junction, phrenic nerve neuropathies, lesions of high cervical spinal motoneurons and affections of bulbar and even cortical motor neurons. Clinical neurophysiology is helpful to locate the level of dysfunction. Surface EMG diaphragmatic activity is contaminated by that of neighboring muscles and conventional needle EMG recordings of the costal part of the diaphragm should be preferred. However, this technique only explores a small part of the diaphragmatic motoneuron pool. The phrenic nerve can be stimulated electrically along the posterior part of the sterno-cleido-mastoid muscle. Stimulation at Erb’s point should be avoided as it activates muscles innervated by the brachial plexus with much shorter latencies. In obese patients, electrical stimulation can be replaced by magnetic stimulation over the cervical region, preferably with a butterfly, focal coil. Transcranial magnetic stimulation gives access to the cortical voluntary command of the diaphragm and can be performed during various inspiratory manœuvres.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Paralysies diaphragmatiques, Electrophysiologie
Keywords : Diaphragmatic paralysis, Electrophysiology
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Vol 160 - N° 12
P. 1239-1244 - décembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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