Introduction. Les maladies trophoblastiques correspondent à un groupe très hétérogène de pathologies rares, potentiellement agressives, chez les femmes jeunes avec pour la plupart un souhait de grossesses ultérieures.

Patientes et méthodes. Nous avons réalisé une étude rétrospective, incluant les patientes avec une grossesse molaire ou une tumeur trophoblastique que nous avons été amené à prendre en charge, dans notre service de gynécologie-obstétrique, de 1997 à 2003.

Résultats. Nous avons recensé 15 cas, 9 grossesses molaires, 5 tumeurs trophoblastiques et une tumeur du site d’implantation. L’évolution a été favorable dans 14 cas et nous déplorons un décès du à un choriocarcinome métastatique. Des avis complémentaires universitaires ont été demandés pour 4 patientes avec des tumeurs trophoblastiques persistantes.

Discussion. La prise en charge des grossesses molaires est actuellement bien codifiée. Les maladies trophoblastiques persistantes de part leur rareté et leur potentiel métastatique nécessitent des compétences multidisciplinaires spécifiques.

Conclusion. Les maladies trophoblastiques persistantes méritent d’être gérées en commun avec des centres très spécialisés à l’exemple de celui du CHU de Lyon.

Background. Trophoblastic diseases correspond to a very heterogeneous group of rare pathology in young women which fertility should be preserved.

Patient and methods. We conducted a retrospective study from 1997 to 2003, including all patients with molar pregnancy or trophoblatic tumor in our department of Obstetrics and Gynecology.

Results. Fifteen patients were identified with 9 molar pregnancies, 5 trophoblastic tumors and 1 placental tumor of implantation site. The outcome was favorable for 14, and one patient died from her metastatic disease. For 4 patients we asked our university colleague for the optimal approach.

Discussion. Management of molar pregnancies is well established. Persistent gestational disease is more rare and problematic with potential metastatic dissemination. Multidisciplinary care is often needed.

Conclusion. Persistent gestational disease should be managed in a highly specialized centre, as developed in the Lyon University Hospital.