ÉCOLOGIE BACTÉRIENNE DE L’INFECTION MATERNO-FŒTALE AU CHU DE BESANÇON - 09/03/08
Chamouine Abdourahim [1],
Huynh Khanh [1],
Talon Daniel [2],
Jamal Bey Karim [1],
Mulin Blandine [1],
Plesiat Patrick [3],
Menget Alain [1]
Voir les affiliationsIntroduction. L’infection materno-fœtale est une cause évitable de mortalité post-natale. La prise en charge précoce inclut une antibiothérapie inévitablement probabiliste élaborée en fonction des recommandations nationales (ANAES) et tenant compte de l’écologie bactérienne locale.
Objectifs. Recenser les germes retrouvés dans l’infection materno-fœtale précoce et étudier la résistance à la péni A de E coli, au CHU de Besançon entre juillet 1999 et juin 2003.
Résultats. 288 nouveau-nés sont inclus dans l’étude. 212 cas de colonisation (prélèvements néonataux positifs) avec 36,8 % à E coli et 21,8 % colonisations à Streptocoque B. Et 24 cas de sepsis vrai avec 12 sepsis à de Streptocoque B, 3 à E coli, 3 à entérocoques/streptocoques D et 3 à streptocoques non B non D. Chez le prématuré de moins de 35 semaines traité, on constate 73,1 % de résistance pour E coli et 26,7 % chez le nouveau-né à terme traité. On retrouve 69,6 % de colibacilles pathogènes résistants en cas d’antibiothérapie anténatale et 38,9 % de colibacilles pathogènes résistants en l’absence d’antibiothérapie anténatale.
Conclusion. Le streptocoque B est le premier germe en cause dans le sepsis néonatal au CHU de Besançon. On retrouve une augmentation de la résistance à la pénicilline de E coli dans les prélèvements chez le prématuré de moins de 35 semaines surtout en cas d’antibiothérapie anténatale.
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Vol 34 - N° 3-C1
P. 296 - mai 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.