Escitalopram versus IRSNa - 11/10/17
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Résumé |
L’escitalopram, la molécule énantiomère du racémique citalopram a montré des propriétés pharmacologiques différentes par rapport à sa molécule mère. Lorsque l’escitalopram est comparé à la venlafaxine, une efficacité comparable de ces molécules a été observée, notamment lorsque l’on compare la fréquence des patients répondeurs [diminution de 50 % au score de l’échelle Montgomery and Asberg Depression rating Scale (MADRS)] et celle des patients en rémission (score MADRS inférieur à 12), même lorsque ces deux molécules sont comparées à des doses maximales. De plus une étude récente conduite par Jonas et al. (2006) [Jonas J, Bose A, Alexopoulos G, et al. Double blind comparison of escitalopram and duloxetine in the acute treatment of Major Depressive Disorder 45th Annual Meeting of the American College of Neuropsychopharmacology December 2006] suggère une efficacité supérieure de l’escitalopram quand elle est comparée à la duloxétine. Ces caractéristiques de l’escitalopram apparaissent d’autant plus que les patients déprimés traités présentent des scores de dépression élevés. Enfin, en ce qui concerne la tolérance, le pourcentage de patients interrompant leur antidépresseur pour des effets indésirables est plus fréquent avec les inhibiteurs de la recapture mixte de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRNa) qu’avec l’escitalopram. Cette fréquence moindre des effets indésirables est également rapportée au cours des études menées contre venlafaxine et duloxétine. Toutes ces particularités sont soulignées dans le rapport de l’AFFSSAPS faisant état de l’amélioration du service médical rendu (ASMR) de cette molécule.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Escitalopram has shown some different pharmacologic properties compared to its racemic molecule, citalopram. When comparing with venlafaxine, similar efficacy of this drug was observed, notably when considering the frequency of responders [50% of decrease on the Montgomery and Asberg Depression rating Scale (MADRS)] and the frequency of remitters (MADRS<12), even when the doses of both drugs were increased up to 20mg per day for escitalopram and 225mg per day for venlafaxine. In addition, a recent study conducted by Jonas et al. (2006) [Jonas J, Bose A, Alexopoulos G, et al. Double blind comparison of escitalopram and duloxetine in the acute treatment of Major Depressive Disorder 45th Annual Meeting of the American College of Neuropsychopharmacology December 2006] suggested a better efficacy of escitalopram in comparison to duloxetine. When considering severe major depressive episodes, the efficacy of escitalopram compared to noradrenalin and serotonin reuptake inhibitors (NaSRI) could be superior, with a more important rate of remitters in the escitalopram group. Regarding the tolerance of both types of drugs, the percentage of patients who withdrew the drug for side-effects would be higher in patients on venlafaxine. This increase in frequency of side-effects has been observed in different studies conducted with venlafaxine and duloxetine. All these data highlight the advantages of escitalopram in the treatment of major depressive episodes and escitalopram has, therefore, obtained marketing approval in France with some specific mentions in favour of this drug.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Escitalopram, IRSS, IRSNa, Antidépresseur
Keywords : SSRI, SNaRI, Antidepressant, Escitalopram, Racemic
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Vol 34 - N° 3
P. 280-283 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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