Persistance du canal artériel et anomalies pouvant le simuler - 01/01/02
Unité de cardiologie pédiatrique, service de pédiatrie, centre hospitalier universitaire Vaudois, 1011 Lausanne Suisse
Service de cardiologie pédiatrique, groupe hospitalier Necker-Enfants-Malades, 149, rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15 France
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Résumé |
La persistance du canal artériel réalise une communication entre l'aorte et l'artère pulmonaire. L'importance du shunt est déterminée par le calibre du canal artériel et le rapport des résistances vasculaires pulmonaires et systémiques. Il peut être symptomatique tôt, en période néonatale, se révéler plus tard et être mal toléré, à l'origine d'une défaillance cardiaque. Il peut passer complètement inaperçu et être découvert de façon fortuite. Un gros canal négligé peut aboutir à une maladie artériolaire pulmonaire obstructive à l'origine d'une hypertension artérielle pulmonaire fixée. En échocardiographie bidimensionnelle, le canal artériel peut être mis en évidence sous différentes incidences. Le doppler couleur aide à détecter des shunts minimes. Le cathétérisme cardiaque a beaucoup perdu de son intérêt dans le diagnostic du canal artériel en raison des précisions apportées par l'échocardiographie. Il demeure néanmoins le prélude au cathétérisme interventionnel. En effet, le traitement du canal artériel a beaucoup évolué. La chirurgie conventionnelle avec section-suture du canal laisse de plus en plus la place au cathétérisme interventionnel et à la vidéochirurgie. Le développement de nouvelles prothèses de fermeture des canaux par cathétérisme interventionnel permet d'occlure des canaux de plus en plus gros et s'adresse à des enfants de plus en plus jeunes. Cette méthode est réalisée souvent sous simple sédation et nécessite une courte hospitalisation. Les résultats encourageants font de cette technique une méthode fiable et une alternative à la chirurgie.
La fenêtre aortopulmonaire est une malformation rare. Elle fait communiquer largement l'aorte ascendante à l'artère pulmonaire. Elle détermine un shunt important, à l'origine d'une surcharge de la petite circulation et d'une hypertension artérielle pulmonaire qui peut évoluer rapidement vers la maladie vasculaire obstructive pulmonaire. L'échocardiographie a beaucoup facilité la découverte de la fenêtre aortopulmonaire, mais l'angiographie est le procédé diagnostique le plus sûr. L'obstruction de la fenêtre se fait par chirurgie, sous circulation extracorporelle.
Mots-clés : canal artériel persistant, fenêtre aortopulmonaire, hypertension artérielle pulmonaire, maladie vasculaire obstructive, échocardiographie-doppler, cathétérisme cardiaque interventionnel, chirurgie vidéoassistée
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