Les recommandations dans le cadre de la prise en charge thérapeutique initiale des TVNIM sont-elles suivies : autocritique dans un centre hospitalier régional français - 07/11/17
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Résumé |
Objectifs |
La prise en charge des tumeurs de vessie non infiltrant le muscle (TVNIM) est codifiée par les recommandations nationales. Malgré cela, certains patients ne sont pas traités selon les recommandations. Le but de cette étude était de déterminer l’adhésion réelle aux recommandations thérapeutiques des TVNIM dans un centre hospitalier régional français et de déterminer les motifs influençant l’adhésion pour y améliorer la pratique future.
Méthodes |
Dans cette étude monocentrique, les dossiers des patients ayant une première résection de tumeur de vessie (RETV) entre 2007 et 2016 ont été analysés de façon rétrospective. Les patients qui avaient une TVIM à la première RETV, ou qui n’avait pas de TVNIM à l’anapath ont été exclus. Les patients ont été classés selon les groupes à risques conformément aux recommandations de l’AFU. Il était ensuite analysé si le traitement proposé (rerésection, instillations) était conforme aux recommandations. Dans le cas contraire, les motifs qui avaient amené à traiter différemment étaient notifiés (le terrain défavorable du patient [PT], la mauvaise compliance du patient [PP], ou pas l’absence de cause retrouvée [N]).
Résultats |
Au total, 166 patients ont été inclus (Figure 1). Lorsqu’une rerésection était indiquée, elle était réalisée dans 50 % cas (risque intermédiaire) et 33 % (haut risque) (Tableau 1). La totalité des patients à risque intermédiaire et à risque élevé avaient une indication théorique aux instillations. Quatorze pour cent les ont débuté dans le groupe à risque intermédiaire et 36 % dans le groupe à risque élevé. En ayant analysé la fréquence du motif d’absence de début des instillations, il était noté que la mauvaise compliance du patient (PP) ne variait pas entre ces 2 groupes ((21 % vs 14 % p=0,52). Par contre, il y avait une différence significative entre ces mêmes groupes lorsque la cause était le terrain défavorable du patient (PT) (0 % vs 19 % p=0,01) ou que le motif n’était pas retrouvé (N) (68 % vs 30 % p<0,001) (Tableau 2).
Conclusion |
Une minorité des patients a été traitée conformément aux recommandations. Lorsque le traitement de référence n’était pas appliqué, bien que divers motifs étaient en cause, le motif lié au patient (terrain défavorable et mauvaise compliance) était non négligeable. Afin d’améliorer la prise en charge initiale des TVNIM, il faudrait agir sur les facteurs modifiables tels que l’éducation du patient et la formation du personnel médical et paramédical.
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Vol 27 - N° 13
P. 667-668 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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