Évolution des indications de la prostatectomie radicale au cours des dix dernières années - 07/11/17
Résumé |
Objectifs |
Au cours de la décennie écoulée, les indications de la prostatectomie radicale (PR) ont été confronté à l’avènement de la surveillance active et des thérapies ablatives, d’une part, et à un repositionnement dans les cancers à haut risque selon la classification de D’Amico, d’autre part. Pour mesuré, les conséquences que ces confrontations ont pu avoir, nous avons analysé l’évolution des indications de la PR au cours des dix dernières années dans notre centre.
Méthodes |
Étude d’un registre prospectif monocentrique consignant les caractéristiques clinicopathologique de 1821 patients traités par PR réalisée entre mars 2007 et mars 2017. La tendance statistique des données démographique (âge, indice de masse corporelle [IMC], comorbidités) et pathologique (score de Gleason sur la ponction biopsie prostatique [PBP], PSA et stade T clinique) et la classification de D’Amico des patients ont été analysées (Microsoft Excel et XLSTAT).
Résultats |
L’âge des patients traités par PR a augmenté, passant de 62±6 ans à 65±6 ans (p=0,0001). Leur IMC n’a pas évolué, mais les fréquences des comorbidités cardiovasculaire et métabolique ont cru de 6 % à 11 % et 2 % à 11 %, respectivement. Le score de Gleason sur la PBP et le PSA préopératoire et le stade T ont augmentés (Figure 1). Classées selon D’Amico, les indications pour cancer de faible risque ont diminué alors que celles pour les cancer de haut risque ont augmenté (Figure 2).
Conclusion |
Les indications de PR dans notre centre ont évoluées au cours des dix dernières années, reflétant, d’une part, un recours aux alternatives non radicales pour les patients à faible risque de D’Amico et, d’autre part un usage de la PR chez des patients plus âgés, plus comorbides et atteins de cancers plus agressif.
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Vol 27 - N° 13
P. 720 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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