Morbidité et mortalité de l’urosepsis selon les nouvelles définitions : étude observationnelle internationale prospective (SERPENS) - 07/11/17
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Résumé |
Objectifs |
Tester les définitions du syndrome septique selon SOFA récemment proposées dans les cas d’urosepsis.
Méthodes |
Une étude prospective, internationale, observationnelle a été réalisée (étude SERPENS) pour étudier l’épidémiologie et les résultats de l’urosepsis (NCT02380170). Le recrutement en cours a commencé en septembre 2014 avec un objectif de 600 inclusions. Une analyse intermédiaire a été réalisée le 19e mois de l’étude auprès de 30 centres participants. L’insuffisance d’organe et les résultats de la mortalité ont été enregistrés jusqu’au 30e jour suivant le diagnostic initial de l’urosepsis. La stratification selon les scores SOFA et qSOFA a été utilisée. Notre objectif était d’analyser la mortalité et la morbidité à 30jours pour tester la valeur de la nouvelle classification de la septicémie selon SOFA.
Résultats |
Au total, 247 cas ont été recrutés dont 233 provenant d’un service d’urologie. L’âge moyen était de 58 ans (20–95). Plus de la moitié des cas (59 %) avaient un syndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS) et 41 % (n : 95) avaient soit une septicémie sévère ou un choc septique lors du diagnostic initial. Avec les nouvelles définitions proposées, 42 % des patients seraient classés comme sepsis à l’aide de SOFA et 23 % avec qSOFA. Cependant, 36 % des cas présentant un sepsis sévère ou un choc septique ont été catégorisés comme n’ayant pas de sepsis selon les définitions SOFA. L’urosepsis avait associé une insuffisance d’organe dans 51 % avec 1,3 % de mortalité jusqu’à un suivi de 30jours. La mort a eu lieu chez 1 SIRS et 2 patients en sepsis sévère. L’insuffisance d’organe s’est développée dans 21 % chez les patients ayant un score SOFA<2.
Conclusion |
Les définitions de la septicémie selon SOFA n’ont pas permis de détecter le développement d’une insuffisance d’organe chez tous les patients. Bien que cette insuffisance d’organe n’existait pas au diagnostic initial du SIRS, elle s’est malgré tout développée avec un décès. Malgré les définitions actualisées, nous avons identifié que le diagnostic de SIRS conserve sa valeur clinique.
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Vol 27 - N° 13
P. 727-728 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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