Syndrome de jonction pyélo-urétérale chez l’enfant et l’adulte jeune opère par cœlioscopie robot-assistée : quelles différences de prise en charge entre urologues d’adulte et chirurgiens pédiatres ? Intérêt de la suspension des vaisseaux polaires - 07/11/17
Résumé |
Objectifs |
Comparer la prise en charge des urologues d’adulte et des chirurgiens pédiatres pour le syndrome de jonction pyélo-urétérale (SJPU) symptomatique de l’enfant et de l’adulte jeune et secondairement, évaluer les résultats de la suspension des vaisseaux polaires (SVP) par rapport à la pyéloplastie au sein du même échantillon.
Méthodes |
Cette étude rétrospective monocentrique regroupait les patients opérés entre janvier 2007 et décembre 2015, par les urologues d’adulte et les chirurgiens pédiatres. Ont été inclus les patients entre 2 et 30 ans présentant un SJPU symptomatique (douleurs lombaires ou infection urinaire fébrile), sans diagnostic prénatal et opérés par cœlioscopie robot-assistée. La présence de vaisseaux polaires inférieurs (VPI), la technique chirurgicale (SVP ou pyéloplastie), les complications chirurgicales, la durée de séjour et le suivi (clinique et échographique à 1, 6, 12 et 24 mois, puis tous les deux ans) ont été colligés.
Résultats |
Durant la période d’intérêt, 64 patients pédiatriques et 30 patients adultes ont été pris en charge pour un SJPU par cœlioscopie robot-assistée. Vingt-cinq enfants et 26 adultes ont été inclus. Des VPI ont été retrouvés chez 100 % des patients pédiatriques et 92 % des patients adultes. En dehors de la durée de séjour (3,44jours pour les patients pédiatriques versus 3,77jours, p=0,02), il n’y avait pas de différence significative en termes de résultats entre les deux approches. Vingt-trois SVP et 28 pyéloplasties ont été analysées. Deux reprises chirurgicales ont été nécessaires dans le groupe SVP contre une dans le groupe pyéloplastie. Aucune différence significative pour les critères étudiés entre les deux techniques n’a été démontrée.
Conclusion |
La SVP doit être réservée au SJPU extrinsèque. C’est une procédure qui a démontré tout son efficacité chez l’enfant. Elle n’est pas recommandée chez l’adulte mais pourrait être envisagée dans certains cas rigoureusement sélectionnés.
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Vol 27 - N° 13
P. 741 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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