Suivi à long terme des bandelettes sous-urétrales rétropubiennes dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort chez la femme neurologique - 07/11/17
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Résumé |
Objectifs |
Le traitement de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) a largement été étudié dans la population générale. Cependant, l’état actuel des connaissances concernant les modalités de traitements de l’IUE des patientes ayant des vessies neurologiques (IUEN) reste limité. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance des bandelettes sous-urétrales rétropubienne (BSU-RP) dans le traitement de l’IUE chez des patientes neurologiques réalisant des autosondages intermittents (ATSI).
Méthodes |
Il s’agissait d’une étude monocentrique rétrospective descriptive d’une série consécutive de patientes neurologiques ayant une IUE confirmée à l’examen clinique (fuite d’urine à l’effort de toux vessie remplie à 200mL). L’IUE était associée à une hypermobilité urétrale corrigée par une manœuvre de soutènement à mi-urètre et traitée par mise en place de BSU-RP par un seul opérateur expert en neuro-urologie. L’indication opératoire était retenue en cas d’échec de rééducation pelvi-périnéale bien conduite. Le taux de succès (nombre de protection, score USP) et la survenue de complications ont été étudiés.
Résultats |
Entre avril 2004 et mars 2016, une BSU-RP a été implantée chez 10 patientes d’âge moyen de 57±12 ans. Le nombre moyen de protections quotidiennes préopératoire était de 2,9±0,6. Le suivi moyen était de 6,4±3,4 ans. Les résultats montrent à long terme une IUE corrigée pour 7 patientes sur 10. Lors de la dernière visite, le score USP d’IUE moyen était de 1,5±2,1 sur 12. Six patientes (75 %) ne portaient aucune protection diurne et 5 (62,5 %) avaient un score USP d’IUE nul. Une patiente a eu un échec initial, une autre un échec après 5 ans de suivi. Le dernier échec était aggravé par défaut d’observance (nombre insuffisant d’ATSI, IU par urgenturie mal contrôlée). Aucune complication n’a été relevée et aucune patiente n’a eu de difficulté à réaliser ses ATSI (Tableau 1, Tableau 2).
Conclusion |
L’efficacité à long terme de la mise en place des BSU-RP chez les femmes neurologiques ayant recours au ATSI était de 70 %. La réalisation d’ATSI n’était pas associée à une augmentation du risque de complications à long terme. D’autres études prospectives, comparatives, avec effectifs plus importants sont nécessaires pour pouvoir préciser la place des BSU-RP dans le traitement de l’IUEN.
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Vol 27 - N° 13
P. 757-758 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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