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Artério-embolisation sélective versus tumorectomie dans le traitement des angiomyolipomes - 07/11/17

Doi : 10.1016/j.purol.2017.07.190 
I. Ouzaid 1, , G. Delporte 2, A. Ouzzane 2, P. Puech 2, L. Lemaitre 2, G. Haber 3, A. Villers 2, V. Ravery 4
1 Service d’urologie, hôpital Bichat–Claude-Bernard, Paris, France 
2 CHU de Lille, Lille, France 
3 Cleveland Clinic, Cleveland, United States 
4 CHU Bichat, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

Le traitement optimal des angiomyolipomes (AML) du rein reste débattu. Historiquement, une intervention étaient recommandée lorsque la taille était supérieure à 4cm. Les deux options thérapeutiques les plus répandues sont la néphrectomie partielle (PN) et l’artério-embolisation sélective (AES). Cependant, les études comparatives sur leurs indications, avantages et efficacité sont rares. Dans cette étude, notre objectif était de comparer ces deux options thérapeutiques.

Méthodes

Les résultats de patients qui ont été pris en charge pour des AML par une NP (n=191) ou AES (n=51) ont été analysés rétrospectivement. Le critère de jugement principal était le succès thérapeutique défini comme l’absence d’un traitement secondaire du même type ou de type différent (absence de réintervention). Les critères secondaires étaient les complications post-interventionnelles et la préservation de la fonction rénale (perte de DFG). Les complications et la fonction rénale étaient évaluées selon la classification de Clavien-Dindo et la formule MDRD, respectivement. Un modèle de régression logistique uni- et multivarié a été utilisé pour prédire les facteurs de réintervention.

Résultats

Les caractéristiques générales de la population étudiée sont résumées dans le Tableau 1. La durée d’hospitalisation était plus courte dans le groupe AES (moyennes : 4,3±1,6 vs 3,14±3,5jours ; p=0,004) de même que les pertes sanguines. Les complications post-interventionnelles prises globalement (PN :15, 1 vs AES : 13,3 % p=0,09) ou stratifiées selon la classification de Clavien-Dindo (p=0,62) étaient identiques dans les deux groupes. Après un suivi moyen identique entre les deux groupes (33±44 vs 40±44 mois ; p=0,3), il existait une perte globale moyenne de DFG de 7,7±26mL/min/1,73m2 (p=0,001). Cette perte était identique entre les deux options thérapeutiques (PN : 6,87±26 vs AES : 11,56±23 ; p=0,36). En revanche, le nombre de réinterventions était plus important dans le groupe AES (41,6 % vs 4,7 ; p<0,0001). Sur le modèle statistique, l’analyse univariée et multivariée a confirmé que le mode de traitement par AES était associé à une réintervention (Tableau 2).

Conclusion

Cette étude a permis de mettre en évidence les avantages et les inconvénients des deux traitements les plus fréquents de l’angiomyolipome. La PN a plus de morbidité opératoire avec des pertes sanguines et une durée d’hospitalisation plus longue. L’AES permet de contrôler rapidement les hématomes du rétropéritoine mais elle est associée à un taux de réintervention plus important. Enfin, les deux traitements semblent avoir les mêmes résultats sur la préservation de la fonction rénale.

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Plan


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Vol 27 - N° 13

P. 774-775 - novembre 2017 Retour au numéro
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