Faisabilité de l’urétéroscopie souple en ambulatoire pour la prise en charge des calculs urinaires : une étude rétrospective monocentrique - 07/11/17
Résumé |
Objectifs |
La pathologie lithiasique est fréquente et coûteuse. Sa prise en charge a évolué et la chirurgie ambulatoire est devenue un enjeu majeur de qualité de soins et de dépenses de santé. L’objectif était d’évaluer la faisabilité de l’urétéroscopie souple pour calcul en ambulatoire.
Méthodes |
Une étude rétrospective monocentrique a été menée incluant tous les patients ayant eu une urétéroscopie souple pour calculs en ambulatoire entre janvier 2012 et décembre 2013. Était défini comme un échec de l’ambulatoire une durée d’hospitalisation de plus de 12heures où la nécessité de ré-hospitaliser le patient dans les 48 premières heures. Une analyse univariée a été réalisée pour recherche les facteurs prédictifs d’échec de l’ambulatoire.
Résultats |
Cent-cinquante sept patients ont été inclus pour un total de 174 procédures. Il s’agissait majoritairement d’hommes (57,5 %). Les calculs étaient majoritairement uniques (64,3 %), avec une taille moyenne de 14,2mm (11,2). Une sonde double J était présente en préopératoire pour 80 patients (46,5 %), et la durée opératoire moyenne était de 64,2minutes (34,1). Une gaine d’accès était utilisée dans 39 interventions (22,4 %). Un drainage postopératoire par sonde double J était réalisé chez 103 patients (59,1 %). Au total, 165 interventions (94,8 %) ont pu être réalisées en ambulatoire avec succès. Sur l’imagerie de contrôle, 69,5 % des patients étaient sans fragment résiduel. Des complications étaient observées dans 3,4 % des cas, majoritairement Clavien 1–2 (83,3 %). Les facteurs prédictifs d’échec de la prise en charge ambulatoire en analyse univariée étaient le sexe masculin (p=0,04), l’IMC (p=0,03), et la prise d’anticoagulants (p=0,003).
Conclusion |
Dans cette série, l’urétéroscopie souple pour calculs urinaires réalisée en ambulatoire apparaissait comme une méthode efficace et sûre, présentant peu de complications (3,4 %) et avec un faible taux d’échec (5,1 %).
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Vol 27 - N° 13
P. 799 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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