Étude dans la vraie vie du devenir des patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque aiguë en Vendée : tiré de l’étude OVICA - 14/11/17
Résumé |
Objectifs |
Étudier le devenir des patients un an après une hospitalisation pour insuffisance cardiaque aiguë dans la vraie vie à l’échelle départementale (Vendée).
Méthode et résultats |
Étude monocentrique, observationnelle, prospective, menée sur une journée incluant exhaustivement tous les patients, présentant de l’insuffisance cardiaque aiguë sur les sites du centre hospitalier départemental de Vendée. Le devenir de tous les patients inclus est étudié un an après. Dans l’étude 53 patients sont inclus sur une journée (âge moyen 82 ans 56 % d’homme). Dans l’année qui suit : 17 patients (32 %) sont décédés dont 5 au décours de l’hospitalisation d’inclusion ; 31 (58 %) sont ré-hospitalisés ; et au total 39 (74 %) patients sont ré-hospitalisés ou décédés. 15/31 ré-hospitalisations sont pour de l’insuffisance cardiaque. Seulement 6 consultations ont été programmées dès la sortie d’hospitalisation. Trois patients sur 12 à fraction d’éjection <40 % sont décédés, alors que pour les fractions d’éjection (FE) ≥40 %, 14 patients sur 41 sont décédés. Le taux de ré-hospitalisation est très important chez les patients ayant une FE altérée 7/12, dont 2 hospitalisations pour insuffisance cardiaque. Chez les patients ayant une FE altérée et au moins des bêtabloquants et des IEC dans leur traitement tous (5) ont survécu, dont 3 avec une ré-hospitalisation. Dans notre étude, la population était sensiblement plus âgée et plus poly-pathologique que dans les autres études, avec une part importante d’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée. Cela explique en partie le taux de décès important à un an, et confirme le mauvais pronostic de cette pathologie après une ré-hospitalisation, et ce quelle que soit la fraction d’éjection. Du fait du déficit médical dans le département le suivi n’était que rarement programmé et l’éducation thérapeutique faible, la mise en place d’un tel dispositif pourrait permettre d’éviter certaines ré-hospitalisations et d’améliorer la qualité de vie de nos patients. La mise en place d’un tel dispositif pourrait être évaluée dans une nouvelle étude.
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Vol 66 - N° 5
P. 360 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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