L’information des patients opérés est un soin et relève de règles thérapeutiques et médico-légales clairement définies, en particulier par la loi du 4 mars 2002 et le Code de déontologie. Le droit à l’information est mis en œuvre par une consultation orale qui doit être parfaitement codifiée et un examen clinique adapté, suivi d’une information sur l’organe atteint, la pathologie, les possibilités thérapeutiques, une opération éventuelle, les conditions, risques et résultats escomptés de cette opération. Le contenu d’information doit être personnalisé et le plus exhaustif possible et reprendre les éléments validés par les sociétés savantes.

L’usage des technologies les plus avancées (site Internet individuel, plate-formes d’information en ligne, etc.) est incontournable mais doit être maîtrisé et suivre les recommandations institutionnelles.

La traçabilité de l’information fournie, le délai de réflexion du patient et la preuve du contenu de l’information donnée sont essentiels. La conjonction d’une «ambiance» informative et d’un document signé permet au mieux la protection de l’exercice.

L’information est une obligation éthique et médico-légale mais c’est aussi et surtout l’expression et la démonstration de la valeur soignante de chacun et notre contribution à la réduction de l’asymétrie de l’information, ciment de nos sociétés futures.