La table de traitement développée est un système thérapeutique flexible qui peut générer une compression ischémique. Elle permet de traiter le dos des patients par des trigger points myofasciaux.

Une table de traitement en bois, étoffe et mousse a été développée. Une boîte, placée sur la table comprend 400 lattes de bois d’une dimension de 40×40×100mm chacune. De la mousse se trouve sous ces lattes. Lorsqu’un patient prend place sur la table, il s’enfonce dans les lattes. Afin d’obtenir un massage par compression ischémique, des lattes supplémentaires qui sont 40mm plus longues que les autres ont été confectionnées. Les lattes les plus longues peuvent être placées partout où la personne ressent un trigger point. En raison de la saillie ainsi créée, il se forme un point de pression par surélévation, ce qui génère une compression ischémique. Un appareil qui teste le degré de dureté du muscle ressenti par le patient une fois sur la couchette a été utilisé dans le but de tester l’efficacité de la table. Celui-ci a ensuite été interrogé à ce sujet.

Après le traitement des personnes de test, on constate des relâchements musculaires compris entre 105 % et 365 %, la résistance musculaire étant définie comme égale à 100 % avant le traitement. Les personnes qui ont effectué les tests se sentent détendes et à l’aise après le traitement.

Un appareil de test et les commentaires des personnes qui ont effectué le test permettent de constater que la table de traitement produit un effet relaxant sur la musculature tendue. Il convient de préciser que seul un nombre restreint de personnes a été testé. L’activité des trigger points devrait être déterminée par un instrument électromyographique qui permette de contrôler plus exactement la compression ischémique produite par la table ; il convient aussi de tester cette table avec un plus grand nombre de personnes.

Cette table de traitement présente de multiples possibilités de développement techniques. On pourrait la compléter par des circuits pneumatiques, hydrauliques ou magnétiques et l’automatiser. On pourrait aussi en poursuivre le développement en tant que lit « planant » pour le traitement de patients souffrant de décubitus. Cela constituerait un soutien et une facilitation du traitement des patients pour les thérapeutes.