Couplage de la mobilité naviculaire et modification de la longueur du pied lors de la marche - 23/11/17
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Résumé |
Introduction |
Bien que les modèles de pieds à plusieurs segments offrent des approches dédiées pour détecter des cinématiques intrinsèques au pied, ils manquent d’applicabilité clinique du fait de leur complexité et du temps de préparation. Nous proposons donc de mesurer des paramètres intuitifs de mobilité naviculaire pour évaluer la fonction dynamique du pied. L’étude visait à explorer la fiabilité et le couplage de mouvement vertical et le déplacement médio-latéral de l’os naviculaire avec la modification de longueur du pied pendant la phase d’appui.
Méthode |
À l’aide de capture de mouvement 3D, nous avons mesuré l’abaissement du naviculaire (différence entre la hauteur minimale du naviculaire durant la phase d’appui et sa hauteur au moment de poser le talon), l’élévation du naviculaire (différence entre hauteur du naviculaire à l’élévation de l’orteil et la hauteur minimale du naviculaire pendant la phase d’appui), le déplacement médial du naviculaire (déviation médiale maximale du naviculaire pendant la phase d’appui) ainsi que l’allongement et le raccourcissement du pied lors d’une étude de test-retest qui incluait 20 sujets en bonne santé. La fiabilité a été évaluée par la méthode Bland-Altman, la relations des paramètres a été explorée par régression linéaire.
Résultats |
L’erreur systématique intra-journalière et d’un jour à l’autre est similaire et n’excède pas 6 %. La répétabilité de l’abaissement du naviculaire, du raccourcissement du pied et de l’élévation du naviculaire se situe entre 12 % et 18 % pour l’intra-journalier et entre 37 % et 38 % au-delà d’un jour. La répétabilité du déplacement médial du naviculaire et du raccourcissement du pied est de 27 % pour l’intra-journalier et de 72 % et 75 % respectivement d’un jour à l’autre. Une relation significative se dégage entre l’élévation du naviculaire et son abaissement ainsi qu’entre l’allongement du pied et l’abaissement du naviculaire (p<0,05), il y aurait une possible relation entre le déplacement médial du naviculaire et son abaissement et une faible relation entre le raccourcissement du pied et l’élévation du naviculaire. Les valeurs R2 sont inférieures à 0,32.
Conclusions |
Les erreurs systématiques peuvent être considérés comme non significatives pour la fiabilité. La répétabilité atteint des valeurs plus importantes d’un jour à l’autre qu’au sein de la même journée. Le déplacement médial du naviculaire et l’allongement du pied sont moins fiables que l’abaissement du naviculaire, l’élévation du naviculaire et le raccourcissement du pied. Le nombre limité de sujets et le statut « en bonne santé » pourrait avoir limité la gamme des valeurs et peut expliquer la relative inadéquation du modèle linéaire.
Signification |
L’analyse de régression soutient la notion commune de cinématique du pied pendant le pas : le pied réalise une pronation et s’allonge alors que la voûte s’aplatit sous charge ; il s’ensuit une supination et un soulèvement de la voûte pendant l’impulsion. Par contraste, une relation entre le raccourcissement du pied et la levée de la voûte pendant l’impulsion pourrait ne pas avoir été détectée. Les modifications de l’abaissement du naviculaire, du raccourcissement du pied et de l’élévation du naviculaire doivent dépasser 20 % le même jour et 40 % entre les jours afin que les effets soient mesurables dans l’environnement évalué.
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Vol 17 - N° 192
P. 39-40 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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