Entraînement appuyé par des appareils à stimulation électrique d’amélioration fonctionnelle - 23/11/17
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Résumé |
Introduction |
L’électrostimulation fonctionnelle (ESF) est utilisée après une paraplégie afin de soutenir le rétablissement neurologique, ce qui se traduit par une amélioration des fonctions et de la force dans les parties du corps paralysées. Un entraînement assisté par robot et combiné avec de l’EFS semble être une application très prometteuse afin de stimuler ce processus.
Le but de cette étude était d’examiner la différence entre l’augmentation de la force imputable à l’ESF et la force en flexion/extension due à la volonté.
Méthode |
Des données de patients atteints d’une une paraplégie qui ont effectué un entraînement actif volontaire sur une cyberthèse en vue d’une modulation neuronale ont été analysées. Chaque unité d’entraînement se composait d’une séquence avec assistance d’ESF et d’un entraînement en extension et flexion par la volonté. Le premier critère de jugement était la différence entre la force obtenue par l’ESF et la volonté entre le premier et le dernier entraînement. Le deuxième critère de jugement était la différence du score des sommes de travail volontaire sur six muscles de flexion/extension au début et à la fin de la série d’entraînements. L’analyse statistique a été effectuée avec le Wilcoxon Test et la corrélation de Spearman.
Résultats |
Trente-deux patients paraplégiques (ASIA A-D ; âge moyen 57,58 ans ; durée moyenne de paralysie 67jours) ont exécuté en moyenne 13 séances d’entraînement. Un accroissement significatif de la force en extension apparaît au cours d’une série d’entraînement, aussi bien les valeurs moyennes de force appuyée par ESF (p<0,001) de 2,38 à 3,48N, que celles de travail volontaire (p<0,001) de 1,29 à 3,03N. L’augmentation est significative pour la flexion appuyée par ESF (p<0,018) de 1,96 à 2,62N et la flexion volontaire (p<0,001) de 0,91 à 1,89N. Il n’y a pas de corrélation significative d’augmentation de la force entre (r=0,275, p=0,128), contrairement à la corrélation en extension (r=0,592, p<0,001). La valeur moyenne du score des totaux s’accroît de 17 points au début de l’entraînement, à 24 points à la fin de l’entraînement.
Conclusions |
Un entraînement assisté par robot avec ESF semble soutenir le réveil d’autres unités motrices au cours de la récupération neurologique. Cela indique une amélioration des fonctions motrices et un accroissement de force de flexion/extension.
Signification |
La combinaison d’une stimulation assistée par robot et d’une électrostimulation fonctionnelle représente une méthode de traitement très prometteuse en réadaptation neuronale. Leur emploi ciblé soutient les techniques de traitement classiques et étend le spectre de traitements en faveur du patient et du résultat.
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Vol 17 - N° 192
P. 44-45 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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