Rééducation à la marche assistée par des appareils après lésion de la moelle épinière – étude-pilote clinique - 23/11/17
Résumé |
Introduction |
Chez les patients atteints d’une paraplégie incomplète, la préparation de la capacité de marcher et son amélioration constituent un des premiers buts de la réadaptation. Les patients qui ont subi une hémorragie cérébrale se caractérisent par une nette faculté à combiner une réadaptation conventionnelle avec une réadaptation à marcher assistée par des appareils en comparaison avec un entraînement à marcher purement conventionnel. En particulier pour la vitesse de déplacement et l’endurance. Chez des personnes atteintes d’une paraplégie incomplète, il y a actuellement moins de preuves scientifiques en ce qui concerne un traitement assisté par des appareils. Jusqu’à présent, la littérature indique que les effets sur la capacité à marcher en recourant à une réadaptation conventionnelle sont plus importants qu’avec un traitement assisté par des appareils.
Méthode |
L’étude-pilote clinique (Lyra, Ability Switzerland) examinera les effets du traitement de type end-effector comparé à une réadaptation à la marche conventionnelle chez des patients atteints d’une paraplégie incomplète. Les critères de participation seront un niveau de lésion ASIA B ainsi que la capacité de s’asseoir et de se lever activement avec l’aide d’une personne. Les patients auront 10 séances d’un traitement de 30minutes assisté par des appareils, 3 fois par semaine (groupe A, but n=10) ou une physiothérapie conventionnelle (groupe B, but n=10). Les critères d’évaluation principaux seront la capacité de marcher, la sûreté de la marche (TUG) et sa vitesse (test de 10 mètres). Ils seront mesurés avant et après l’intervention. La faisabilité du traitement end-effector sera également testée sur la base des échecs thérapeutiques.
Résultats |
Résultats attendus : le traitement end-effector est une intervention thérapeutique efficace et exécutable précocement ; elle représente une alternative au traitement conventionnel de réapprentissage de la marche. Les deux interventions thérapeutiques conduisent à une amélioration des valeurs mesurées, avec cependant un accroissement attendu plus important de la vitesse de déplacement avec le traitement end-effector.
Conclusions |
Les résultats devraient ensuite être vérifiés au moyen d’une étude de longue durée portant sur un nombre suffisant de personnes.
Signification |
Ces résultats peuvent soutenir les physiothérapeutes lors de la sélection d’une intervention efficace et praticable en vue d’améliorer la faculté de se déplacer de patients atteints d’une paraplégie incomplète.
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Vol 17 - N° 192
P. 44 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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