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Apport du microscope confocal (MC) in vivo dans le diagnostic des carcinomes épidermoïdes vulvaires et leurs précurseurs : étude pilote - 25/11/17

Doi : 10.1016/j.annder.2017.09.180 
C. Fouques 1, , M. Dorez 1, F. Le Duff 2, N. Leccia-Cardot 3, A. Chevallier 4, J.-P. Lacour 2, P. Bahadoran 2, A. Bongain 1
1 Gynécologie Archet, Nice, France 
2 Dermatologie Archet, Nice, France 
3 Anatomopathologie Pasteur, France 
4 Anatomopathologie Archet, Nice, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le carcinome épidermoïde est le plus fréquent des cancers de la vulve. Son diagnostic est histologique. La réalisation de biopsies sur la vulve n’est pas un geste anodin. La prise en charge des lésions de VIN permet d’éviter l’évolution en carcinome épidermoïde. Il n’existe actuellement pas de données dans la littérature sur l’intérêt de la microscopie confocale dans le diagnostic des VIN, des carcinomes épidermoïdes ou des lésions de lichen scléreux vulvaire. L’objectif de l’étude était de décrire les caractéristiques au MC d’une muqueuse vulvaire normale, de lésions de VIN et de carcinome épidermoïde vulvaire, en corrélant ces données à l’histologie.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude monocentrique prospective réalisée au CHU de Nice dans les services de gynécologie et de dermatologie. Les patientes présentant une ou des lésions vulvaires d’allure suspecte de VIN ou de carcinome épidermoïde étaient incluses. Toutes les lésions suspectes et une zone cliniquement saine étaient biopsiées pour chaque patiente. Les résultats de la MC étaient systématiquement comparés aux résultats histologiques.

Résultats

Dix patientes ont été incluses et 37 biopsies réalisées : 10 en zone cliniquement saine et 27 en zone suspecte. Pour les zones saines, 2 types d’images étaient observés : sur les zones kératinisées, une architecture régulière en « nid d’abeilles » ; sur la muqueuse, les noyaux apparaissent reflétants et les contours cellulaires plus épais. La zone de jonction dermo-épidermique et les papilles dermiques étaient visibles. Le derme avait un aspect fibrillaire. Il n’y avait pas de cellules atypiques. Les lésions de dysplasie moyenne ou sévère comportaient une parakératose, se présentant en MC comme des cellules en cible avec un noyau persistant au sein de la couche cornée. L’architecture en « nid d’abeilles » était partiellement visible, désorganisée. Les kératinocytes étaient atypiques. Différentes cellules atypiques étaient observées : cellules dyskératosiques, caractérisées en MC par un aspect en cible avec un noyau peu reflétant bien visible et un cytoplasme très reflétant (Annexe A) ; cellules koïlocytaires, avec en MC un aspect de cellules de grande taille au cytoplasme peu reflétant (Annexe A). Trois lésions de carcinome épidermoïde sont décrites ; l’ulcération de la muqueuse entraîne une perte de l’épiderme, de ce fait non visible ou partiellement visible. Les lésions de lichen scléreux sont caractérisées par un derme ayant un aspect en verre dépoli.

Conclusion

Le MC pourrait permettre de cibler les biopsies sur des lésions vulvaires étendues en réduisant le coût généré par les biopsies. Le but serait in fine d’établir un diagnostic d’imagerie instantané en consultation, tout en limitant le désagrément qu’engendre une biopsie vulvaire, et les biopsies répétées sur des lésions vulvaires nécessitant une surveillance rapprochée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Carcinome épidermoïde vulvaire, Lichen vulvaire, Microscope confocal, Néoplasie intra-épithéliale vulvaire


Plan


 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.180.


© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 144 - N° 12S

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