La place du pharmacien dans un programme d’éducation thérapeutique pour les patients adultes atteints de psoriasis dans un CHU - 25/11/17
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Résumé |
Introduction |
Depuis 2013, le service de dermatologie du CHRU de Lille a mis en place un programme labellisé d’éducation thérapeutique du patient (ETP) atteint de psoriasis, impliquant des dermatologues, des infirmiers, des aide-soignants, un psychologue, un tabacologue, un diététicien et une cadre de santé. Depuis septembre 2015, deux pharmaciens (hospitalier et officinal) ont rejoint l’équipe. L’objectif de notre travail était de déterminer la place et l’impact de leur participation à l’ETP.
Matériel et méthodes |
Les niveaux d’intervention du pharmacien ont été décrits. Un questionnaire téléphonique a été proposé aux patients après les ateliers afin d’évaluer l’impact de la présence des pharmaciens sur l’action d’ETP. Les pharmaciens intervenaient au cours de l’atelier concernant la gestion d’un traitement systémique au quotidien. Quinze fiches-support à destination des animateurs des ateliers, ayant pour thèmes le bon usage des traitements systémiques, la conservation des biothérapies, la gestion des déchets d’activité de soins à risque infectieux, les biosimilaires ont été réalisées. Pour chaque traitement, une fiche synthétisait le mode d’administration, le mécanisme d’action, les contre-indications, les effets indésirables, les mesures concernant les populations particulières, la surveillance et les conseils nécessaires au bon usage. Le dossier pharmaceutique (DP) consistant à porter l’information de l’ensemble des traitements médicamenteux sur la carte vitale du patient, y compris les vaccins, était promu. Consultable par tout pharmacien d’officine, il permettait la recherche des interactions médicamenteuses et le conseil officinal le plus adapté.
Résultats |
Au total, 42 patients sur 51 [sex-ratio : 0,81 ; âge moyen (±écart-type) : 47 ans (±14)] ont participé à l’étude. Le PASI moyen était de 13,8 (±8,4) et le DLQI moyen de 10,4 (±6,9). Parmi, 59,5 % des patients avaient souvenir que la question du DP avait été abordée. Quatre patients possédaient déjà un DP avant leur participation aux ateliers d’ETP. Au moment du recueil des réponses, 10 patients supplémentaires déclaraient avoir ouvert un DP à la suite du programme d’ETP. Parmi ceux qui n’avaient pas ouvert de DP, 25 % avaient l’intention de le faire, 11,1 % disaient ne pas avoir été informés sur le DP, 5,6 % avaient fait face à un refus à l’officine et 2,8 % ne souhaitaient pas ouvrir de DP.
Conclusion |
La présence d’un pharmacien au sein des ateliers d’ETP permet d’assurer un lien entre l’hôpital et la ville ainsi qu’une sensibilisation au bon usage des traitements parfois peu abordé en ville. Cette action permet de répondre aux interrogations du patient (perspectives de nouveaux traitements, différences entre traitement de référence et biosimilaires, médicaments génériques). Enfin, la présence d’un pharmacien a sensibilisé les patients au dossier pharmaceutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dossier pharmaceutique, Éducation thérapeutique, Pharmacien, Psoriasis
Plan
Vol 144 - N° 12S
P. S213-S214 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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