Sauve-Kapandji pour lésion post-traumatique radio-ulnaire distale - 29/11/17
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Résumé |
De nombreux traitements ont été décrits dans les anomalies de la RUD fonction de l’âge et du type lésion. Décrite en 1936 l’intervention de Sauvé-Kapandji fait partie de l’arsenal thérapeutique des désordres chroniques de la RUD. Vingt-deux patients entre 2001 et 2016 ont subi cette intervention. Il s’agissait de 15 femmes et 7 hommes d’âge moyen 51,4 (24–76). L’étiologie uniquement post-traumatique comprenait : 17 fractures distales du radius, 4 fractures diaphysaires du radius et 1 pseudarthrose de l’ulna. Le membre dominant était intéressé 12 fois. Les 22 patients présentaient comme symptômes principaux : douleur, perte de force et diminution gênante de la prono-supination. Les critères d’évaluation ont été en pré- et postopératoire : douleur, force de serrage, amplitude articulaire et un questionnaire Quick Dash a été réalisé sur les 22 patients. Tous les patients ont été revus avec un recul moyen de 77,3 mois (14–120). La douleur a disparue ou reste climatique chez 17 patients (77,3 %), 4 patients ont mal lors d’efforts importants et 1 patient a plus mal qu’avant l’intervention. On a constaté une augmentation moyenne de la force de serrage de 5,7 kg. Les amplitudes articulaires moyennes sont passées de 80°3 à 90,9°, surtout en faveur de l’extension. La prono-supination s’est améliorée passant d’un score préop moyen de 114° à 155,4°. Un patient a présenté un blocage de la prono-supination par des ossifications dans la zone de résection diaphysaire. Le QuickDash moyen est de 43,6 (25–83,3) en postop et de 50,8 (32,5–83,3) en préop. Nos résultats confirment la fiabilité de cette intervention quant à l’amélioration de la prono-supination. En peropératoire, nous faisons systématiquement un contrôle radiologique pour juger de la nécessité d’une ligamentoplastie à l’ECU complémentaire. Le problème de cette intervention est la fréquence d’un moignon d’ulna instable qui s’améliore souvent dans le temps mais qui a justifié dans un cas une double plastie de stabilisation secondaire. Le Sauve-Kapandji nous semble être une bonne solution pour récupérer une prono-supination satisfaisante. Il ne faut cependant pas sous-estimer l’instabilité du moignon et chaque fois que cela est possible il faut préférer des techniques conservatrices à type d’ostéotomie du radius ou de l’ulna. Les détails techniques et les indications en fonction de l’âge, du type de lésion et de l’ancienneté sont précisés.
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Vol 36 - N° 6
P. 444-445 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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